/

/

2020, une année, quoi...

2020 aura été spéciale pour tout le monde… et c’est le temps du bilan et des projets… après une année unique, une année record, une année avec des nouveau­tés… 

NB : un article garanti presque sans inté­rêt (ce qui devrait susci­ter de l’in­té­rêt), mais avec plein de chiffres aussi débiles qu’in­utiles, et de liens sur lesquels tu peux cliquer, et y en a même qui vont vers des vidéos…

 

En 2020, j’ai couru 2'884 kilo­mètres (un record)… Ce qui fait :

  • 7'210 tours de stade,
  • 68 mara­thons (et un tiers), en 52 semai­nes…
  • 240.3 km/mois
  • 213 sorties runn­ning
  • 13.5km par sortie en moyenne
  • 272 heures, qui font 11.3 jours, soit 11 jours et nuits, 8 heures, et 20 minutes baskets aux pieds
  • Vitesse moyenne 5'39/km – 10.6km/h, mais c’était mal plat
  • Déni­velé posi­tif de presque 49'087m (je compte que lorsqu’il y a au moins 150de D+), soit grimpé 5 fois et demi sur l’Eve­rest, ou 151 fois sur la Tour Eiffel…
  • La plus longue sortie : 35.1km de Thoune à Berne (runtrip : test 2 jour 2/2, racon­tée ici), test pour le projet à la con
  • Le plus gros D+ : 1797m sur 21.5km en trail sur l’arète de l’Har­der­grat (les photos et le récit de cette belle jour­née ici)

206'937 calo­ries brûlées (envi­ron, et selon Garmin, calcul auquel je me fie pas du tout mais qui me fait rire), ce qui repré­sente : soit 413 tablettes de choco­lat (500cal/100g), soit 41.3 kg envi­ron, ou 517 litres de bière (40cal par dl), soit  1’034 canettes de bière blonde (promis Maman, j’en ai bu quelques unes de moins… je crois), ou 258 kg de pâtes, soit presque 1’290 assiettes de spaghetti tomate, sans fromage (80/100g), soit 160 par assiettes de 200g de pates cuites et donc 3.5 assiettes de pâtes par jour…

Mais surtout, cela équi­vaut à courir par exemple à peu près à courir :

Si j’ajoute à ces km de running, les km parcou­rus en vélo, VTT, ou en randon­née, j’ai parcouru, par la force de mes jambes, un peu plus de 4'600km pendant cette année… d’en­fer­me­ment…

Bref, c’est beau­coup… pour quelqu’un qui comme tout le monde, n’a pas pu voya­ger, et a surtout fait ces kilo­mètres autour de chez lui
Je dédie chacun de ces kilo­mètres au person­nel soignant enfermé dans la pire et la plus épui­sante année de sa vie… qui eux ont tenu et tiennent encore le plus dur des mara­thons
Et pour ne pas avoir couru pour rien, je trans­forme chacun de ces km en francs que j’of­fri­rai à quelques asso­cia­tions locales, qui cette année n’ont pas pu orga­ni­ser les mani­fes­ta­tions qui les font vivre, et qui les aident à faire sourire les enfants malades, entre autres… Bravo à elles…

Parce que moi, malgré tout, j’ai eu la chance de courir, et même parfois pas chez moi… En février, j’ai pu retour­ner sous le soleil de Miami, courir un peu le long de l’océan, voir le soleil se lever…
J’ai aussi couru au Tessin, à Zermatt, en Toscane, dans l’Ober­land bernois, à Berne, à Soleure, à Fribourg, à Sion, et sur les rives du Lac Léman… et puis chez moi…

Et pendant le premier semi-confi­ne­ment, j’ai même surtout couru au départ de la maison, et du coup, j’ai accu­mulé du D+ et je me suis fais une bonne caisse. J’ai pris goût aux sorties plus longues, au trail, j’ai exploré presque tous les chemins des montagnes envi­ron­nantes

J’ai couru des trails magni­fiques, en solo, mais surtout 3 sorties trail géniales avec Popov, où on a profité de certains des plus beaux pano­ra­mas du pays : le Tour du Gram­mont, l’arête de l’Har­der­grat au-dessus d’In­ter­la­ken et du Lac de Brienz, le Tour du massif de l’Ar­gen­tine, tous sous un soleil radieux, avec des vues à couper le souf­fle…

Et cette année fut aussi celle de nouveau­tés : 

Nouveau parte­na­riat avec l’ap­pli­ca­tion MAPS.ME, et le déve­lop­pe­ment de nouveaux parcours.

Mise à dispo­si­tion de tous nos parcours, ainsi que de nombreux itiné­raires exclu­sifs, sous format .GPX que tu peux donc instal­ler direc­te­ment sur ta montre ou sur ton smart­phone, pour ensuite te lais­ser guider et profi­ter des meilleurs itiné­raires et des meilleurs point de vue pour décou­vrir l’es­sen­tiel d’une ville ou d’une région, tout simple­ment… Tu trouves tout ça ici ! ou aussi ici.

Puis à force d’être enfermé, ben, tu cherches à t’éva­der, à trou­ver comment voya­ger, et explo­rer… et m’est venue l’idée à la con, faute de pouvoir encore beau­coup voya­ger en 2021, de traver­ser la Suis­se… en courant… du Lac de Constance au Lac Léman (370km env.)… en semi-auto­no­mie, par étapes… 

Alors pour m’en­traî­ner, tester le concept, j’ai couru presque toute la rive nord du Lac Léman en 2 jours consé­cu­tifs (65km, à lire ici (1) et là (2)), et aussi d’In­ter­la­ken à Berne, aussi en 2 jours consé­cu­tifs (aussi 65km, à lire ici (1) et là (2)), avec un sac de 5.5kg sur le dos… Deux expé­riences, on va dire enri­chis­santes, sur la répé­ti­tion de sorties longues, sur le porta­ge… Qui m’ont convaincu dans l’idée, mais aussi dans sa grande diffi­culté… Le projet trotte dans la tête, les étapes sont prêtes, ne reste plus qu’à lui donner vie. 

Une année spécia­le… ou courir n’a jamais été autant vital et libé­ra­teur…

Et main­te­nant… je ne sais pas si je suis impa­tient de vivre une nouvelle (14ème) année running
Je ne sais pas, parce que je ne sais pas si je vais pouvoir voya­ger, et enfin mettre un peu d’autres routes sous mes baskets et d’autres décors devant mes yeux…
Je ne sais pas, parce que je ne sais pas si mon projet n’est pas un peu trop grand pour moi, si ma vieille carcasse (50 balais cette fois, oui, oui…) va tenir le coup… si mon mental va tenir le coup…
Je ne sais pas si j’au­rai encore le courage de m’en­traî­ner, de trou­ver la meilleure façon de m’en­traî­ner pour ça… et de faire un jour le premier pas… tout là-bas, au bord du Lac de Constance, pour reve­nir ici…

Mais quoi qu’il arrive, en 2021, il faudra courir, courir pour tenir… pour s’éva­der… pour rester vivant… 

Et comme chaque année, je vais courir dans le froid, la neige, sous la pluie, dans le vent, sous le soleil, dans la brume, dans la nuit, au soleil levant…

Je vais courir à travers la plaine, dans la forêt, dans la montagne, sur des plages (croi­sons les doigts), le long de rivières, au bord des lacs, de la mer et de l’océan (croi­sons les doigts), dans des petits villages, dans de grandes villes (croi­sons les doigts)…

Je vais courir, point.

Bonne année 2021 à tous ! !

 

Haut de page