Run trips (français) / 06/11/2020
Run trips / 06/11/2020
Run-trip / test 2 - jour 1/2 : Interlaken-Thoune
Première étape de ce run trip de l’Oberland bernois, pile entre les deux lacs de Brienz et de Thoune…
Interlaken… Entre les lacs, pile où elle se trouve… Celui qui a trouvé le nom de cette petite ville était vraiment un sacré original…
(Pour l’étape 2, c’est par ici).
Le projet pour lequel je fais ces petits « tests », c’est ici.
Un run qui va me mener à l’autre bout du lac de Thoune, le long de sa rive nord, en suivant le chemin de randonnée Via 26, sur environ 30 km, avec 900m de dénivelé.
Départ le long de l’Aar dans laquelle se vide le lac de Brienz pour aller remplir le lac de Thoune, celui de Brienz étant 2m plus haut que celui de Thoune.
Je traverse cette rivière sur un pont couvert en bois, puis je la longe jusqu’aux ruines du château de Weissenau. Ce château du 13ème siècle a été rapidement abandonné et malgré plusieurs projet de rénovation au 16e et 17e il n’a jamais été réhabilité (comme quoi déjà à l’époque certains artisans n’étaient pas facile à gérer…), et il ne reste plus que quelques ruines de la partie résidentielle, d’un mur de protection et d’une tour, sur laquelle je monte par un escalier qui craque.
Du sommet, je vois le lac de Thoune et la réserve naturelle de Weissenau, que je vais traverser pour rejoindre la rive nord du lac.
Très joli passage dans cette réserve, sur un sentier qui serpente dans les bois, au milieu des roseaux. C’est très serein et calme, en ce matin ensoleillé.
Arrivé au coin nord-est du lac je commence à monter un peu dans la forêt, après 6km de course. Le sentier monte et descend à flanc de montagne légèrement en dessus de la route, puis redescend le long du lac, où paissent quelques vaches.
J’arrive au pied de la montagne du Beatenberg, et je monte jusqu’aux Grottes de Saint-Beatus. C’est assez rude par endroits… De ces grottes qui s’enfoncent à plus de 1000 m à l’intérieur de la montagne, jaillit une petite rivière qui s’écoule doucement sur les rochers jusqu’au lac, laissant des traces moussues. Un endroit paisible, avec vue sur le lac, dans lequel les nuages et le ciel bleu se reflètent parfaitement. Idéal pour une petite pause ravito.
Je reprends ma course, toujours dans la forêt sur de jolis sentiers qui montent et descendent de manière assez régulière. C’est très sympa. Je me sens bien et, les pentes ne sont pas trop raides ni trop longues, donc je peux garder un rythme tout à fait correct.
J’arrive sur les hauts du village de Merlingen où j’ai la surprise de découvrir devant une maison quelques centaines (si, si) de nains de jardin que le propriétaire est en train de bichonner avec un soin tout helvétique (du coup j’ai pas osé prendre de photos, mais ça valait le coup)…
Je continue à travers alpages et forêts avant d’entrer dans Sigriswil pour ma pause de midi, où j’ai rendez-vous avec mon amoureuse.
Nous allons ensuite visiter le pont suspendu de 340 m de long qui relie les deux versants des gorges de la Gummis, 180 mètres au-dessus de la rivière. C’est impressionnant. Après 1h30 de cette pause bien agréable, je reprends ma course. Aucun souci de digestion, cela se passe beaucoup mieux que lors des runs-tests le long du Lac Léman. Je descends au fond des gorges de la Gummis au lieu de retraverser le pont suspendu, puis je remonte de l’autre côté, mais je dois reconnaître qu’il n’était pas forcément nécessaire ni intéressant de descendre jusqu’au fond mais ça me fait un petit entraînement de dénivelé supplémentaire.
Et puis ça continue, à travers les prés, toujours en haut, en bas. Quelques tronçons sont bien raides et me font un peu mal aux jambes, mais cela reste tout à fait gérable.
Au-dessus du village d’Oberhofen, je m’enfonce dans les Gorges de Rappeflue, au fond desquelles je traverse la rivière à gué. C’est très joli, les falaises sont impressionnantes, mais paraissent assez instables. En fait ce ne sont pas des rochers mais plutôt des agglomérat de cailloux. Je remonte de l’autre côté des gorges, puis contourne un secteur de ces gros rochers qui n’en sont pas. C’est assez étrange comme si on avait déposé des grosses boules de cailloux qu’on aurait collés ensemble, là au milieu de la forêt. Je remonte encore une falaise, par un escalier de bois qui brûle bien les cuisses, avant de me retrouver à nouveau dans les prés, et de commencer enfin à redescendre jusqu’au lac.
Je suis content de retrouver du plat et j’entre dans Thoune par une jolie promenade le long de l’Aar, qui m’offre une belle vue sur un pont couvert rempli de fleurs et sur le Château et sa tour carrée.
Je tourne un peu dans les ruelles de la vieille ville de Thoune, je traverse un autre pont couvert, sous lequel quelques surfers s’amusent, profitant de la vague créée par le dénivelé derrière un petit barrage.
Du surf en plein milieu des Alpes… trop space…
Puis je continue jusqu’à la Place de l’hôtel de ville, au milieu de laquelle trône une belle fontaine.
J’estime que c’est un bel endroit pour terminer ce run, après pile 30km.
Donc je m’arrête.
Je me sens bien, un peu fatigué mais vraiment loin d’être épuisé. Je n’ai pas les jambes lourdes, je n’ai aucune douleur, je suis assez content.
Maintenant il va falloir récupérer pour le run de demain, et voir comment cela se passe lorsqu’on fait deux longs runs successifs, et qu’il ne fait pas 35 degrés à l’ombre…
POUR L’ETAPE 2, c’est par ici.
(le projet pour lequel je me prépare, c’est ici)