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Run-trip / test 2 - jour 1/2 : Interlaken-Thoune

Première étape de ce run trip de l’Ober­land bernois, pile entre les deux lacs de Brienz et de Thou­ne…

Inter­la­ken… Entre les lacs, pile où elle se trou­ve… Celui qui a trouvé le nom de cette petite ville était vrai­ment un sacré origi­nal…

(Pour l’étape 2, c’est par ici).
Le projet pour lequel je fais ces petits «  tests  », c’est ici.

Un run qui va me mener à l’autre bout du lac de Thoune,  le long de sa rive nord, en suivant le chemin de randon­née Via 26, sur envi­ron 30 km, avec 900m de déni­velé.

Départ le long de l’Aar dans laquelle se vide le lac de Brienz pour aller remplir le lac de Thoune, celui de Brienz étant 2m plus haut que celui de Thoune. 

Je traverse cette rivière sur un pont couvert en bois, puis je la longe jusqu’aux ruines du château de Weis­se­nau. Ce château du 13ème siècle a été rapi­de­ment aban­donné et malgré plusieurs projet de réno­va­tion au 16e et 17e il n’a jamais été réha­bi­lité (comme quoi déjà à l’époque certains arti­sans n’étaient pas facile à gérer…), et il ne reste plus que quelques ruines de la partie rési­den­tielle, d’un mur de protec­tion et d’une tour, sur laquelle je monte par un esca­lier qui craque. 

Du sommet, je vois le lac de Thoune et la réserve natu­relle de Weis­se­nau, que je vais traver­ser pour rejoindre la rive nord du lac. 

Très joli passage dans cette réserve, sur un sentier qui serpente dans les bois, au milieu des roseaux. C’est très serein et calme, en ce matin enso­leillé.

Arrivé au coin nord-est du lac je commence à monter un peu dans la forêt, après 6km de course. Le sentier monte et descend à flanc de montagne légè­re­ment en dessus de la route, puis redes­cend le long du lac, où paissent quelques vaches.

J’ar­rive au pied de la montagne du Beaten­berg, et je monte jusqu’aux Grottes de Saint-Beatus. C’est assez rude par endroits… De ces grottes qui s’en­foncent à plus de 1000 m à l’in­té­rieur de la montagne, jaillit une petite rivière qui s’écoule douce­ment sur les rochers jusqu’au lac, lais­sant des traces mous­sues. Un endroit paisible, avec vue sur le lac, dans lequel les nuages et le ciel bleu se reflètent parfai­te­ment. Idéal pour une petite pause ravito.

Je reprends ma course, toujours dans la forêt sur de jolis sentiers qui montent et descendent de manière assez régu­lière. C’est très sympa. Je me sens bien et, les pentes ne sont pas trop raides ni trop longues, donc je peux garder un rythme tout à fait correct

J’ar­rive sur les hauts du village de Merlin­gen où j’ai la surprise de décou­vrir  devant une maison quelques centaines (si, si) de nains de jardin que le proprié­taire est en train de bichon­ner avec un soin tout helvé­tique (du coup j’ai pas osé prendre de photos, mais ça valait le coup)… 

Je conti­nue à travers alpages et forêts avant d’en­trer dans Sigris­wil pour ma pause de midi, où j’ai rendez-vous avec mon amou­reuse. 

Nous allons ensuite visi­ter le pont suspendu de 340 m de long qui relie les deux versants des gorges de la Gummis, 180 mètres au-dessus de la rivière. C’est impres­sion­nant. Après 1h30 de cette pause bien agréable, je reprends ma course. Aucun souci de diges­tion, cela se passe beau­coup mieux que lors des runs-tests le long du Lac Léman. Je descends au fond des gorges de la Gummis au lieu de retra­ver­ser le pont suspendu, puis je remonte de l’autre côté, mais je dois recon­naître qu’il n’était pas forcé­ment néces­saire ni inté­res­sant de descendre jusqu’au fond mais ça me fait un petit entraî­ne­ment de déni­velé supplé­men­taire.

Et puis ça conti­nue, à travers les prés, toujours en haut, en bas. Quelques tronçons sont bien raides et me font un peu mal aux jambes, mais cela reste tout à fait gérable. 

Au-dessus du village d’Obe­rho­fen, je m’en­fonce dans les Gorges de Rappe­flue, au fond desquelles je traverse la rivière à gué. C’est très joli, les falaises sont impres­sion­nantes, mais paraissent assez instables. En fait ce ne sont pas des rochers mais plutôt des agglo­mé­rat de cailloux. Je remonte de l’autre côté des gorges, puis contourne un secteur de ces gros rochers qui n’en sont pas. C’est assez étrange comme si on avait déposé des grosses boules de cailloux qu’on aurait collés ensemble, là au milieu de la forêt. Je remonte encore une falaise, par un esca­lier de bois qui brûle bien les cuisses, avant de me retrou­ver à nouveau dans les prés, et de commen­cer enfin à redes­cendre jusqu’au lac

Je suis content de retrou­ver du plat et j’entre dans Thoune par une jolie prome­nade le long de l’Aar, qui m’offre une belle vue sur un pont couvert rempli de fleurs et sur le Château et sa tour carrée. 

Je tourne un peu dans les ruelles de la vieille ville de Thoune, je traverse un autre pont couvert, sous lequel quelques surfers s’amusent, profi­tant de la vague créée par le déni­velé derrière un petit barrage.

Du surf en plein milieu des Alpes… trop space… 

Puis je conti­nue jusqu’à la Place de l’hô­tel de ville, au milieu de laquelle trône une belle fontaine. 

J’es­time que c’est un bel endroit pour termi­ner ce run, après pile 30km.

Donc je m’ar­rête.

Je me sens bien, un peu fati­gué mais vrai­ment loin d’être épuisé. Je n’ai pas les jambes lourdes, je n’ai aucune douleur, je suis assez content. 

Main­te­nant il va falloir récu­pé­rer pour le run de demain, et voir comment cela se passe lorsqu’on fait deux longs runs succes­sifs, et qu’il ne fait pas 35 degrés à l’om­bre…

POUR L’ETAPE 2, c’est par ici.
(le projet pour lequel je me prépare, c’est ici)

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