Une année de running, c’est des chiffres…    Mais c’est aussi des émotions...

Running 2017...

Running

Une année de running, c’est des chiffres…

Mais c’est aussi des émotions…

1’604.55 km, soit plus de 4011 tours de stade, ou 38 marathons
133.7km/mois (12 mois) ou 200.55/mois (8 mois actifs)
134 sorties sur 231 jours (134 jours de blessure)
12km/sortie (durée moyenne par sortie : 1h05)
6.1 jours, soit 6 jours et nuits, 2 heures, 6 minutes
Vitesse moyenne 5'29/km – 10.95km/h
Calories : 113’095
soit 226.2 plaques de chocolat (500cal/100g), soit 22.6kg environ
ou 282.7 litres de bière (40cal par dl)
ou 141.36kg de pâtes, soit presque 707 assiettes de spaghetti tomate, sans fromage (80/100g), soit 160 par assiettes de 200g de pates cuites…

Cela équivaut à courir par exemple, à peu près :

de Amsterdam à Rome (2 parcours)-33km (1631km)
de Bordeaux à Berlin (2 parcours), en passant par Paris (3 parcours) et Rotterdam (1630km)
de Québec City à Chicago (1600km)
de Paris à Séville (1675km)
de Paris à Budapest +200km (1397km)
de Londres (4 parcours) à Cracovie +32km (1565km)
de Marseille à Copenhague –100km (1697km)
de Barcelone à Vienne –65km (1663km)
de chez moi à Porto (1672km)
de Lausanne (2 parcours) à Porto (1641km)

Mais c’est aussi 134 jours de frustration et d’inquiétude… mais des kilomètres de plaisir, et de découvertes…

Les longs runs de nuit, sous la neige, avec Lionel, Stéphane et Alain, tous les jeudis soirs de l’hiver.

Budapest, ses collines, son château et l’incroyable présence des chaussures abandonnées sur les rives du Danube.

Les 10 derniers km du Marathon de Paris, à 5h du matin avec les AscisFrontrunner pour être les premiers à passer la ligne, avant d’assister à la course.

Le canal Saint-Martin dans les premiers rayons du soleil, et le miroir d’eau du bassin de la Villette.

Un incroyable RP sur le magnifique parcours escarpé des 20km de Lausanne.

Le Grand-Prix de Berne (le plus beau 10 miles du monde) avec les copains.

Les montagnes russes des rues de San Francisco, puis le lendemain la traversée en bateau de la baie, pour revenir en courant accompagnée de mon amoureuse à vélo, et me payer un runner’s high de dingue, quasiment seul au milieu du Golden Gate Bridge en criant et sautant comme un gamin.

Courir à Santa Monica avec mon amoureuse.

La chaleur de Miami, les innombrables iguanes le long du Jardin botanique, et la plage.

New York, toujours aussi magique, les perspectives roses du Pont de Williamsburg, les centaines de bus scolaires dans les rues de ce quartier en ce début de vacances d’été, l’inévitable traversée du Pont de Brooklyn dont je ne me lasserai jamais. Et le run en amoureux le long de l’East River…

Puis un putain de 14 juillet, un vendredi matin dans le Bois-Noir, et cette douleur qui se pointe dans le genou. La peur. La frustration. L’opération. La physio. Les exercices seul dans la chambre. L’ennui (et le mal au cul) du vélo d’appartement. La frustration. L’impatience. Les jours. Les semaines qui passent.

Ridicule, les yeux humides devant le Marathon de Berlin, puis celui de New York, essayant d’apercevoir les copains.

La patience de mon amoureuse.

Et 134 jours plus tard, le premier run sous la pluie, dans le vent et le froid de novembre, à pleurer, et sangloter comme un gamin, en criant I am back, I am f*** back

Quelques foulées timides autour du Château d’Edinbourg, tout orangé dans le soleil levant, rien que pour moi.

Le bord de mer de Funchal à Madère, et quelques foulées craintives et mal assurées sur la magnifique Ponta de Sao Lourenco, un rêve de traileur.

Et des centaines de kilomètres seul, dans les rues trop connues de chez moi, dans les forêts, le long du fleuve, au bord du Lac, le long de l’usine chimique ou du train, les mêmes ponts, les saisons qui passent, le chien qui aboie derrière la haie.

C’est aussi les kilomètres partagés avec Stéphane, Jérôme, Cécile…

Et les kilomètres partagés avec Silvia mon amoureuse, à Paris, Los Angeles, Miami ou New York que je n’oublierai jamais.

Tous ces kilomètres, c’est lutter contre le froid ou le chaud, suivre l’envie ou vaincre la flemme, c’est ramper lorsque les jambes sont en plomb, c’est voler lorsque les pieds deviennent des ailes, c’est souffler et souffrir, c’est détester, c’est aimer, c’est chanter, c’est crier, c’est pleurer, c’est rire… C’est vivre… C’est magique