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urbirun San Francisco, le making-of

Alors, courir à San Fran­cisco, c’était comment ? Wow, quelle expé­rien­ce… Un vrai plai­sir… Une ville magique, une ville unique…  

Ciel beau bleu. Soleil au beau fixe. Tempé­ra­ture idéale pour courir. Cette ville a la parti­cu­la­rité que les tempé­ra­tures y varient peu. Jamais trop chaud, jamais très froid…

Et en plus, j’ai la chance de profi­ter de l’éclat magni­fique que le soleil peut lui donner, alors qu’elle est prin­ci­pa­le­ment construite en bois, ce qui n’est pas le maté­riau le plus brillant pour­tant.

Eh, on s’en fout de la météo… Alors, le parcours urbi­run, c’est comment ?

Ok, viens, on y va…

Donc depuis Union Square, traver­sée de Finan­cial District, très calme en ce dimanche matin (sont tous au golf), direc­tion les premières collines.

Je fais un peu le fiérot, comme un bon monta­gnard suisse, à qui le mot colline ne fait pas peur… Et ben sérieux, leur collines, elles sont sérieu­ses… Wow, c’est raide. Court mais raide : je pose mon cor des alpes, et j’ar­rête vite de fanfa­ron­ner. Ca va pas vite. Et les paliers que font les croi­se­ments sont très appré­ciables, car ils me permettent de profi­ter du paysage (et te permet­tront à toi de récu­pé­rer, frime-je, essou­flé) : la fameuse Trans­ame­rica Tower derrière, le Bay Bridge à droite, et la rue qui conti­nue à monter devant. Argh. Puis cerise sur le gâteau, les esca­liers pour arri­ver au sommet de Tele­graph Hill.

                                                

Fran­che­ment content de redes­cendre jusqu’au bord de la baie, où je suis attendu par des dizaines de lions de mer. Ben oui, ils m’at­tendent, sinon pourquoi seraient-ils là depuis si long­temps ? D’ailleurs quand j’ar­rive ils m’en­cou­ragent de leurs cris rauques, mais restent vautrés sur le bide… Sont pas près de deve­nir des urbi­run­ners ceux-là (mais bon, d’ac­cord, ils nagent vache­ment mieux que moi)

Sur Fisher­mans’ Wharf, je vois un gros boudin, avant de faire un voyage dans le temps : les tram­ways (à ne pas confondre avec les Cable Cars). Les tram­ways de SF (oui, je dis SF main­te­nant, je me balade dans la ville sans carte (ok j’ai les écou­teurs), je peux me la péter un peu quoi) sont vrai­ment extra­or­di­naires. Tout droit sortis des années 40–50, ils respirent la nostal­gie, et l’Amé­rique des films en noir et blanc. Pour­tant ils sont super colo­rés et bien entre­te­nus. Mais pour le reste, tout est d’ori­gine, même la corde qui en fait le tour et sur laquelle il faut tirer pour deman­der l’ar­rêt. J’adore.

                                                       

                                                       

Petit passage le long de la baie, près de la plage du Musée Mari­time où se déroule une compé­ti­tion univer­si­taire de nata­tion, à laquelle aucun lion de mer ne parti­cipe (sans doute leur légen­daire souci du fair-play).

                                                  

Après avoir passé la petite colline du Parc de Fort Mason (bien moins raide que les rues), je longe le bord de mer en profi­tant d’un super point de vue sur le Golden Gate Brid­ge… Il est loin (3km envi­ron). Il est immense, et je me réjouis d’y courir le lende­main (pour savoir comment c’est de traver­ser le Golden Gate en courant, clique ici).

                                                 

Il y a plein de coureurs dans ce coin, alors j’es­saie d’en dépas­ser pour faire un peu de pub avec mon t-shirt, et plusieurs dizaines me demandent ce que c’est que ce truc génial appelé urbi­run (mais non, je déconne, ils savent déjà… ah tiens, oops, voilà que je me surprends à décon­ner enco­re…)

Bref. Je les dépasse quand même, sauf ceux qui me dépas­sent…

Après le kitsch du Palais des Beaux-Arts, je repars à l’as­saut des collines, notam­ment Russian Hill, et c’est presque à 4 pattes que je monte Lombard Street entre Polk et Lash­kin St. Sont fous par ici. Heureu­se­ment qu’ils n’ont jamais la neige, car là ça devien­drait direct piste noire, et j’ai pas mon forfait. Donc je monte à pied…

                                                  

Ensuite je redes­cends, toujours dans Lombard Street, mais sur le fameux tronçon fleuri tout en lacets, qui est inter­dit aux piétons, mais chhht… et bien qu’il n’y ait pas encore trop de monde, je vais me retrou­ver sur plein d’al­bums de vacances d’in­con­nus, alors j’es­saie de sourire (mais je n’ai aucun mérite, car c’est bien plus facile en descente).

Et enfin je retourne vers Union Square en passant par Colum­bus Avenue avec une belle vue sur la pyra­mi­dale Trans­ame­rica Tower, et je suis content…

Un run génial… Encore mieux que je ne l’es­pé­rais… Je veux recom­men­cer…

Si vous aussi vous voulez le faire, c’est ici : urbi­run San Fran­cisco – High­lights.

Et pour tout savoir plus sur notre autre parcours à San Fran­cisco (voir le parcours), qui inclut la traver­sée du Golden Gate Bridge, et ce que ça fait de traver­ser ce pont mythique en courant, tu cliques ici.

Tu veux des infos sur l’his­toire de ce pont mythique et quelques données tech­niques, c’est ici.

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