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Le Golden Gate en courant, c'est comment ?

C’est facile et génial avec le parcours urbi­run Golden Gate.

Et tu peux aussi le faire en couple, même si ton parte­naire ne court pas… 

Viens on t’em­mène !


Comment faire alors si ta moitié ne court pas, mais que tu veux vivre l’ex­pé­rience ensemble ? C’est tout simple : tu lui loues un vélo élec­trique à Fisher­man’s Wharf (c’est facile il y en a plein), et il ou elle t’ac­com­pagne, et vous parta­ge­rez une super belle et longue balade. Nous on a fait ça, et elle a adoré… et moi aussi…

Tu commences par faire le touriste en prenant le ferry pour traver­ser la baie. Donc tu vas embarquer au Pier 41, direc­tion Sausa­lito, avec une des deux compa­gnies (liens ci-dessous, avec les horaires). Il y a 3 traver­sées (PRIX) par mati­née, qui durent envi­ron 20–25 minutes.

Et pendant ce temps-là, tu profites d’une super vue sur la skyline de la ville qui s’éloigne, tu passes près d’Al­ca­traz, tu fais une photo ou deux, tu vois l’im­mense pont que tu vas bien­tôt traver­ser, et tu n’as même pas le mal de mer (et si tu l’as, tu as tout l’es­pace que tu veux pour nour­rir les pois­sons de la baie).

             

Arrivé à Sausa­lito, une char­mante petite ville de maisons de bois accro­chées à la colline (ben oui, on est près de San Fran­cisco), autre­fois rebelle, main­te­nant très embour­geoi­sée, tu t’age­nouilles.

Pour lacer tes chaus­sures.

Et c’est parti. Tu commences par longer la baie, ça ondule légè­re­ment à flanc de colline, jusqu’à Fort Baker et la Horse­shoe Bay, où tu te retrouves au bord de l’eau…

Mais surtout au pied du Pont. Oui là tu mets un grand P, et quand tu y seras, tu sauras pourquoi…

Le coup d’oeil est à couper le souf­fle… Alors je te conseille de t’ar­rê­ter un moment pour en profi­ter, si, si, au diable ta moyenne. Et pis t’as qu’à arrê­ter ta Garmin…

             

En plus la pause contem­pla­tion te fera pas de mal, parce que tu vas bien­tôt devoir attaquer la montée, sous le pont, qui est quand même plus facile à traver­ser en haut… Ca monte, mais c’est pas trop raide…

Quand tu es en haut tu traverses l’au­to­route par la passe­relle piétonne juste sous le pont, et te voilà sur le point de vue. Si, si arrête toi et regarde derrière. Et oui, encore une pause à faire (ça tombe bien après la montée), certes au milieu des touristes, mais on peut pas tout avoir…

Bon arrête d’ad­mi­rer la vue main­te­nant. Hop, tu as un Pont à traver­ser (tu as vu le grand P ? quand tu seras dessus, tu compren­dras pourquoi…). Il n’y a qu’un trot­toir, sur le côté est, le long de l’au­to­route, donc c’est facile.

La première chose qui va te frap­per, c’est le bruit et la vibra­tion du Pont (normal c’est un pont suspendu) sous le trafic auto­mo­bile (plus de 2 milliards de véhi­cules l’ont déjà traversé), mais tu vas vite l’ou­blier.

La deuxième chose qui va te frap­per, c’est le vent (en géné­ral laté­ral donc pas gênant), mais tu vas vite l’ou­blier.

Et la troi­sième chose qui va te frap­per, c’est le Pont. Et tu ne vas pas l’ou­blier de si tôt. Son immen­sité, sa puis­sance, sa légè­reté, sa hauteur par rapport à la mer et ses courants tumul­tueux (si, si regarde), la hauteur de ses piliers, et ses 128’000km de câbles, grâce auxquels tu fais pas le grand plon­geon…

Atten­tion au bout d’un moment tu risques de kiffer grave, de te mettre à sauter, rire, pleu­rer, sprin­ter, sautiller, bref courir comme un gamin, heureux comme un gamin… Deux kilo­mètres qui reste­ront parmi les plus inou­bliables de tous les kils que tu auras courus de ta vie, crois-moi… Profites, tu ne vas pas y courir souvent…

             

Arrivé sur la rive sud du détroit, tu redes­cends jusqu’à la mer, sans oublier de faire un ou deux petits arrêts pour profi­ter encore de la vue sur le Pont… depuis en haut, pendant la descente, et depuis le bord de la baie.

Puis il te faudra bien lui tour­ner le dos, pour retour­ner vers la ville en longeant la rive. C’est plat, paisible, parfait pour se remettre de ses émotions, et réali­ser un peu…

Tu conti­nues le long de la baie jusqu’au Pier 41, et je te conseille même d’al­ler jusqu’au 39, pour te faire accla­mer par les lions de mer, tu l’as bien mérité. Mais tu peux aussi t’ar­rê­ter à la station de Cable Car, et retour­ner au centre sur cet autre symbole de la ville (à moins que tu ne sois prêt à traver­ser les collines en courant ?). Comme ça tu auras fait la tota­le…
Et si tu n’aimes pas ce run, je te promets d’es­sayer de manger mes lacets…

Tu veux courir ce parcours, tu cliques ici : urbi­run Golden Gate

Notre autre parcours à San Fran­cisco : urbi­run High­lights et son making-of 

Tu veux en savoir plus sur l’his­toire du Pont ? Ou sur ses données tech­niques ? Plein de supers infos et quelques photos dans cet article.

 

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