Comme chaque année, voici un bilan garanti sans intérêt (ce qui étonnamment suscite de l'intérêt au vu du nombre de lectures), mais avec plein de chiffres inutiles,…

2024 et d'autres chiffres rigolos

Actu urbirun

Comme chaque année, voici un bilan garanti sans intérêt (ce qui étonnamment suscite de l’intérêt au vu du nombre de lectures), mais avec plein de chiffres inutiles, grâce auxquels tu vas savoir combien je tourne en rond, combien de pizzas margherita j’ai transpiré, et jusqu’où j’aurais pu aller.

Il y a même des liens sur lesquels tu peux cliquer, et je serais super content…

Cette année a marqué un timide mais très apprécié retour au running, et de magnifiques aventures sur deux roues, encore une fois… le mix qui gagne

En 2024, j’ai parcouru 8’804km par la force de mes jambes… mais après une année 2023 sans course à pied, et une reprise prudente, histoire de ménager les ménisques, la plupart de ces km,  je les ai encore parcourus en restant assis… sur mes vélos (VTT et Gravel).

Debout dans mes baskets

En 2024 je n’ai couru « que » 1’032 kilomètres, histoire de convaincre mon ménisque qu’il n’allait pas si mal que ça, qu’on resterait à plat, et qu’il allait tenir le coup sans opération. Donc loin de mes dernièers années niveau km (année record 2021, c’était fou). Mais pour 2024 cela équivaut quand même à :

  • 2’580 tours de stade, 
  • 24.5 marathons
  • 86 km/mois seulement, dû au début d’année très très timide, et craintif sur la réaction du ménisque
  • 93 sorties runnning
  • 11km par sortie en moyenne (j’aurais pas pensé autant)
  • 89 heures et 15 minutes, qui font 3.72 jours, soit 3 jours et nuits, 17 heures, et 28 minutes baskets aux pieds
  • Vitesse moyenne 5'11/km – 11.57km/h, ce dont je suis plutôt content vu le début d’année
  • Dénivelé positif insignifiant, vu que j’ai promis à mon genou de rester à plat
  • La plus longue sortie : 21.3km, soit un semi en off, que j’ai fini en sanglotant du plaisir de pouvoir à nouveau tenir la distance (et en plus avec un rythme respectable de 5’15/km)  

Assis sur mes vélos

En vélo, c’est rigolo aussi.

  • 7’772km assis sur un vélo, soit pendant plus de 447 heures ( 18 jours et nuit 15 heures et 7 minutes, sans même avoir mal au cul).
  • 16 montées au sommet de l’Everest (142’205m de D+). 
  • 3’360km sur mon VTT, avec lequel j’ai grimpé presque 9 fois l’Everest (77’174m de D+), notamment lors de petites aventures bikepacking 
  • 4’411km km en gravel (juste un peu plus de 7 Everest, 65’031m de D+), avec lequel j’ai rejoint la mer dès le printemps, fait le tours de gros lacs, et rejoint une 2ème capitale voisine (sur les 5 : Vaduz. En 2023, c’était Berne-Berlin et ce fut vraiment cool.
  • 172 sorties en vélo avec une moyenne de 45.8km et +827m par sortie. Malgré 2 vélos : je crois bien que je suis “officiellement” VTTiste… comme si être accro au running n’était pas déjà un problème suffisant…

Transpirer des mètres de bananes

Bref un total de 265 sorties (run ou VTT) en 365 jours… c’est pas mal du tout. Et ça fait plus de trois semaines jours et nuits, non-stop en train de transpirer…

Ce qui m’a permis de cramer quelques calories : 375’220, que ce soit en courant ou en pédalant (environ, et selon Garmin, calcul auquel je me fie pas du tout mais qui me fait rire), ce qui représente : 

  • 750.5 tablettes de chocolat (500cal/100g), soit 75.5 kg environ (2 tablettes/jour), ou
  • 938 litres de bière (40cal par dl), soit  1’876 canettes (16.8cm) de bière blonde (promis j’en ai pas bu autant, enfin… je crois), soit une pile de plus de 315m, soit une Tour Eiffel,ou  
  • 3’573,5 bananes (105 cal/banane de 18cm), ce qui représente plus de 10 bananes par jour, et un total de 643,2m de longueur de banane
  • 469 pizzas, ou 
  • 402kg de pâtes, soit un peu plus de 2’345 assiettes de spaghetti tomate, sans fromage (160cal par assiette de 200g de pates cuites) et donc 6.42 assiettes de pâtes par jour…

Reporter ces km sur des cartes

Mais cela équivaudrait par exemple à avoir relié en courant plein d’endroits où il y a des parcours urbirun, par exemple :

Et juste en VTT ça ferait :

Ou encore au total sur les 2 vélos , de très beaux bike trips, genre :

  • Des plages de l’Atlantique à Miami à celles du Pacifique à Los Angeles en passant par Washington, Chicago, et San Francisco
  • Un grand aller-retour à travers toute l’Europe, de Vilnius en Lituanie jusqu’à Lisbonne, avant de retourner tout à l’est à Cracovie, en passant par Barcelone, Milan et Budapest.

J’ai principalement couru par chez moi, des itinéraires basiques, à la pause de midi… mais j’ai quand même eu la chance de poser mes baskets dans de nouveaux coins, comme les rives du Lac de Constance, Interlaken, l’Ile d’Elbe, la côte espagnole. J’ai aussi pu améliorer plusieurs parcours urbirun que j’ai couru avec un immense plaisir à Bordeaux, Florence, Prague, par exemple…

Plein les jambes et plein les yeux

A propos des parcours urbirun, le TOP 5 2024 des parcours les plus utilisés est le suivant :

  1. Rome
  2. Florence
  3. Edinburgh
  4. Berlin
  5. Valence

Vous avez aussi bien profité des plus de 230 parcours running touristiques disponibles en format GPX à simplement télécharger sur votre montre (tu peux même apprendre comment faire). 

Parmi les nouveautés .gpx 2024, vous pouvez découvrir désormais Bratislava, Riga, Anvers, Tallin, Gand, Oslo ou Nuremberg, par exemple…ou des runs touristiques dans tous les plus beaux parcs du monde (Central Park, Olympia Park, TIergaren, Villa Borghese, Hyde Park, et j’en passe), pour ne pas y courir au hasard, mais en découvrir le meilleur. 

urbirun se décline aussi en version bike, et propose quelques parcours VTT bien sympa

Quelques jolies petites aventures bikepacking

Sur mes vélos, lassé de l’hiver interminable, j’ai eu l’idée saugrenue d’aller boire une bière au bord de la mer fin mars. Sur le papier, cela devait être plutôt cool : franchir les Alpes enneigées en train, puis 3 jours et demi de gravel pour atteindre Gênes, sans trop de dénivelé positif… j’ai passé 3 jours sous un déluge glacé, crevé une fois, et bu ma bière dans un petit bar fort sympathique mais bien à l’abri des éléments et des vagues qui se fracassent dans la petite baie de Boccadasse à Gênes. Bref, une idée pas si bonne que ça, mais j’ai appris qu’au bout d’un moment aucun vêtement n’est étanche, mais que la peau oui…

En VTT je me suis offert quelques sympathiques petits trips avec le van, dans le Jura ou le Haut-Valais, pour découvrir de nouveaux itinéraires SuisseMobile (j’ai toujours comme projet de tous les faire), j’ai eu le plaisir de franchir plusieurs cols mythiques comme le Grimsel, la Furka, la Grosse Scheidegg, et la Kleine Scheidegg, et le Susten, tous en version VTT.

Fin août j’ai parcouru une partie de la route VTT 1, de Filisur dans les Grisons, jusqu’à Interlaken, 4 jours à profiter de la haute altitude, de petits cols pédestres qui piquent bien, de descentes parfois compliquées, et de paysages sublimes… Découvrir la Suisse à VTT, c’est vraiment magique, encore une fois…

En gravel j’ai continué mon petit plan de relier Berne, aux 5 capitales voisines, mais par manque de temps, je me suis contenté de Vaduz au Liechtenstein cette année. Restent à faire Vienne et Rome (env. 1’000km chacune) et Paris (env. 600km).

Je me suis fait une bref trip de 2 jours autour du Lac Majeur, et mon premier 200km, en prolongeant légèrement mon annuel (depuis 2 ans, mais je vais en faire un classique) Tour du Lac Léman…

Du Van & Bike en amoureux

Avec l’Amoureuse, nous avons fait de nombreux van&bike trips et c’est toujours génial. Notre Bubusse on l’adore, et il nous a emmené en Bavière, découvrir notamment Tübingen (magnifique), et plein d’autres petites villes charmantes et leurs environs, et on a passé une journée géniale à découvrir Munich, ses parcs et ses environs en vélo (tu peux évidemment aussi visiter Munich en courant). 

On a aussi exploré le nord-ouest de l’Espagne, la Toscane et l’Île d’Elbe. En Toscane j’ai participé à la course Grinduro avec un ami, une expérience excellente (seuls quelques tronçons sont chronométrés sur les 100km du parcours) mais difficile. Je recommande néanmoins sans hésiter cette course qui se présente comme le “best party to race ration bike race”.

Une autre belle découverte, tout proche de la Suisse, c’est la région d’Ivrea en Italie. Si tu n’as pas peur de grimper un peu, tu pourras y profiter de fantastiques et interminables single-trails, à portée de tous (notre proposition d’itinéraire). 

En Suisse, l’Oberland bernois, Schwytz, l’ouest des Grisons, et bien sûr notre beau Valais nous ont aussi offert des moments magiques. La Suisse est définitivement le paradis pour le vélo, que ce soit gravel, ou VTT… 

Courir, encore

Encore une très belle année sportive, sans dossard, juste pour le plaisir de rester en forme, de transpirer, de se “faire mal”, de mériter des paysages sublimes, de découvrir, de s’émouvoir.

Il y a toujours et partout un endroit et un moment pour courir, ne l’oubliez pas… et pour pédaler (bon pour ça, c’est vrai, c’est plus compliqué, il faut un vélo).

Voilà 16 ans que mes baskets m’apportent des plaisirs que je n’aurais jamais imaginé… et elles m’ont déjà fait faire plus du demi-tour de la planète (23’113km).

Alors ce que je me souhaite, et vous souhaite à toutes et tous pour 2025, c’est de vous faire plaisir, de vous laisser surprendre, d’oser, et de vous préserver des blessures…

Pour courir, encore et encore, parce que

“le running n’est pas quelque chose que nous faisons, c’est une partie de ce que nous sommes” (Michael d’Aulerio)

Bonne année 2025 à tous !!

 

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