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MTB/VTT Ivréa - Les lacs et la Serra Morenica

Loca­li­sa­tion  : Ivréa, Piémont, Italie
Distance  : 43.9km
Déni­velé  : +960m
Diffi­culté tech­nique : moyen
Diffi­culté physique : moyenne/élevée
Revê­te­ment  : 53% non pavé – 27% sentier – 21% chemin
Départ suggéré : à proxi­mité de la gare – loca­li­sa­tion 
Vélo  : VTT clai­re­ment recom­mandé
Itiné­raire en boucle : lien komoot ou télé­charges direc­te­ment ton parcours au format .gpx 


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Porte d’en­trée du Val d’Aosta quand on vient du sud, les envi­rons de la petite ville d’Ivréa sur les premiers contre­forts des Alpes valent clai­re­ment un détour, peu importe sur quel vélo tu aimes péda­ler.Je te présente ici une propo­si­tion “made in urbi­run” pour un magni­fique itiné­raire VTT, si tu vas dans le coin.

Après avoir quitté la ville par les premières collines, le parcours commence vrai­ment lorsqu’on s’en­gage dans une étroite ruelle pavée de galets (juste à gauche d’une petite chapelle), cernée d’une colon­nade qui soute­nait sûre­ment une pergola, et qui forme une porte d’en­trée à cet itiné­raire sur lequel j’ai eu le plai­sir d’in­vi­ter des amis lors d’un week-end van&bike.

Cela permet de rejoindre le premier single trail, qui descend vers le lac Pistono, qu’on va longer par le sud. Sur l’autre rive, au sommet d’une colline, trône le Château de Montaldo et ses 4 tourelles créne­lées (si la végé­ta­tion est trop dense, il faut s’écar­ter un peu du chemin, côté lac, pour aller aux points de vue).


Une brève montée va nous mener au petit lac suivant, le Lac Noir, niché au coeur d’une forêt épaisse. Un super single trail en fait le tour, et il faut en profi­ter… car pour ressor­tir de la combe au fond de laquelle ce petit lac s’est lové, il faudra affron­ter un chemin bien raide, et plutôt tech­nique à cause des pierres et gros galets qui le parsè­ment… tu risques bien de devoir pous­ser. En tout cas, nous on a tous poussé (même ceux qui étaient en eMTB). Mais c’est court, juste quelques centaines de mètres.

On rejoint une route, pour 2–3 km de répit, avant l’as­cen­sion prin­ci­pale de la jour­née (mais faut bien méri­ter la descente non ?).

C’est parti pour un peu moins de 6km de montée, sur une route goudron­née, à près de 10% de moyen­ne… faut s’ac­cro­cher et être patient, mais ça passe, et en chemin tu peux profi­ter du paysage sur la plaine, avec les Alpes en arrière-plan.

Peu après le petit village d’An­drate, te voilà sur la crête de la chaîne morai­nique, la Serra More­nica d’Ivrea. Ta récom­pense.

Le cirque morai­nique d’Ivrée (Serra More­nica) remonte à la période du quater­naire et fut créé par le trans­port de sédi­ments vers la plaine du Pô au cours du mouve­ment des grands glaciers qui parcou­raient la vallée de la Dora Baltea (Val d’Aosta). Avec une super­fi­cie supé­rieure à 500 km2, c’est, parmi les phéno­mènes morpho­lo­giques de ce type, un des mieux conser­vés au monde, et la Serra More­nica d’Ivrea, son rebord est, est la plus grande d’Eu­rope, de ce genre. Elle forme une longue langue de sédi­ments entas­sés sur une quin­zaine de kilo­mètres. (wiki­pe­dia)

Et c’est parti, pour sûre­ment un des plus longs flow­trails que tu n’au­ras jamais ridé (en tout cas ce fut le cas pour nous tous), le long de cette crête, à travers une belle forêt. Fran­che­ment c’est un rêve de pilo­tage, une pente pas trop raide, des petites remon­tées, des parties un peu caillou­teuses, d’autres avec quelques racines, d’autres plus sablon­neuses, c’est fran­che­ment un délice. On a juste envie que cela ne s’ar­rête pas (les purs descen­deurs trou­ve­ront ça sans doute un peu trop calme et facile – mais ils y trou­ve­ront sûre­ment leur compte quand même).

On s’ar­rête de temps à autre, comme sur une belle piste de ski. Tu sais ces moments où tu n’as pas vrai­ment envie de t’ar­rê­ter, parce que c’est trop bien, mais tu le fais quand même, parce que c’est trop bien, et pour que ça dure plus long­temps.

Après plus de 12km de plai­sir pur, la descente conti­nue sur un chemin fores­tier où après l’épingle à droite, et avant la route, les plus auda­cieux pour­ront tenter quelques petits sauts sur des renfle­ments natu­rels, qu’on dirait faits pour ça (pas moi, je dois encore apprendre à le faire).

On se retrouve ensuite presque au pied de cette chaîne morai­nique, sur son flanc ouest, qu’on va longer jusqu’à un très vieux clocher (près de 700 ans) seul vestige d’une église au milieu d’un pré en lisière de forêt.

Puis c’est la dernière petite montée du jour, avant une descente à travers le village de Chia­ve­rano (pourquoi pas y faire une petite pause café, bière ou thé froid), pour rejoindre briè­ve­ment une route plus impor­tante.

Mais après 2–300m, retour dans la forêt, pour un dernier gros kilo­mètre sur un single, avant le retour dans les faubourgs de la ville, pour boucler la boucle.

Et se poser sur une terrasse et se dire : “wow, c’était vache­ment sympa, tu bois quoi ?”


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