Running (français) / 28/03/2017
Running / 28/03/2017
Vous avez dit?... 42.195 ? Ah oui, quand même...
Comment savoir si dans quelques jours tu prends le départ d’un marathon ?
Voici quelques indices, au cas où tu aurais oublié que c’est bientôt là…
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Et en bonus, la check-list pour être sûr.e de ne rien oublier le Jour J
La vraie vérité véridique sur la véritable origine du marathon
Histoires insolites des marathons olympiques
Dans quelques jours, tu vas prendre le départ de ton premier marathon, ou pas (enfin pas de ton premier), et tu ne vas quand même pas te débiner si proche de l’échéance, si ?… Ce sera à Paris, ou ailleurs d’ailleurs…
Ayant vécu cette expérience 5 fois (Vienne, Hambourg, Paris, Valence, Rotterdam) (et 2 fois sur le trottoir à Paris, et NYC), voici quelques petits indices absolument pertinents, au vu de mes études poussées dans la science du sport (à noter que j’étais toujours choisi en dernier lorsqu’on tirait des équipes à l’école, c’est dire si je suis crédible)…
Alors voilà : comment savoir si dans quelques jours tu prends le départ d’un marathon ?
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Tu bassines (on peut pas écrire “casse les couilles” sur un blog, si ?) ton entourage depuis des mois, avec ça : ils sont polis, ils respectent ta maladie mentale, mais vas-y mollo, ils en ont vraiment marre, et une fois l’épreuve passée, ils seront moins tolérants quand tu leur raconteras encore 5 semaines après l’expérience incroyable, ce moment si fort, que tu as vécu au 24ème kilomètre, ou 25ème je sais plus trop, tu sais au bout d’un moment tout devient un peu confus, quand tu as tapé dans la main de cet enfant tellement mignon (qui n’en avait rien à foutre, sache-le, puisque tu étais la 2371ème main gluante de sueur, de bave, de morve et de gel d’effort qu’il tapait, ce pauvre gosse).
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Tu as fait une liste pour être sûr de ne rien oublier le Jour J. Ne t’en fais pas, tu n’oublieras rien, tu y penses depuis des semaines je te le rappelle (cf. point 1). Tu n’oublieras rien, sauf la réponse à la question que tu vas te poser vers le 29ème kilomètre, voire avant, genre “mais putain pourquoi est-ce que je m’inflige ça ? je suis vraiment débile”.
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Tu n’as pas encore choisi ta tenue. « Il fera froid au départ ? ou pas ? ou chaud ? et après j’aurais trop chaud ? ou je risque d’avoir froid ? Je prends du long ? du court ? C’est quoi la météo ? Ah ok. Bon je vais quand même checker la météo encore une fois. Pfff, ils disent n’importe quoi, on n’est jamais sûr de rien. Fais chier. » Bref tu passes ta journée à penser fringues, et à dire à tout le monde : putain, je sais pas quoi mettre (cf. point 1)… Attention, tu passes en mode blogueuse mode devant son dressing… Oui, oui, même si tu as du poil aux pattes…
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Tu ne sais plus du tout ce que tu dois manger. Ou pas. Tu lis et entends tout et son contraire, tu le sais mais tu continues. Dès que tu mets quelque chose dans ta bouche, tu te poses des questions. Et quand tu es sûr de ton choix, et content de ce que tu as mangé, tu n’oublies pas de le rappeler à ton entourage (cf. point 1).
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Tu n’es pas prêt. Il faut que tu ailles courir. Encore un peu. Juste une sortie longue, pour être sûr. Tu vas tout perdre ton entraînement sinon. Tu penses autant à la course à venir qu’aux entraînements que tu ne fais plus “Non mais sérieux, tu te rends pas compte, je suis sûr que je ne sais plus courir, ou même respirer” (cf. point 1).
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Tu ne peux plus tout faire. “Non sérieux, je peux pas descendre la poubelle, imagine je me blesse dans l’escalier, ce serait tellement con, tellement d’effort et d’entraînement gâché, je ne peux décemment pas prendre ce risque, tu pourrais le comprendre, putain, merde !” (cf. point 1)
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Tu ne regardes plus les murs comme avant. Tu n’avais jamais remarqué avant, mais en fait les murs, ça fait peur. Et chaque fois que tu entends Trump en parler, tu as des frissons.
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Tu ne veux plus y aller. Surtout si c’est pas le premier…
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Tu n’en peux plus d’attendre, tu as trop envie. Surtout si c’est pas le premier…
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Tu as des pâtes dans ton placard. Dans ton frigo, dans ton sac, dans ta chambre, dans ton tiroir, dans ta voiture, dans ta bibliothèque, dans ton bureau, dans ta bouche… Tu as l’impression de vivre dans une succursale Barilla.
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Euh… “mais putain qu’est-ce que j’ai oublié. Je te dis, je suis sûr d’avoir oublié quelque chose, merde”… (cf. point 1)
Bref, le marathon c’est une sacré épreuve…
Pour l’entourage surtout…
Alors n’oublie pas de dire merci…
Allez ! ! Bonne course à tous ! !
PS1 : partages si tu as au moins un de ces symptômes ?
PS2 : c’est con, mais je vous envie…
PS3 : pour tout savoir sur la vérité vraie et véritable sur l’authentique véridique histoire de l’origine du marathon, tu peux lire cet article garanti sans fake news (ou presque)
PS4 : la check-list pour être sûr.e de ne rien oublier le Jour J
PS5 : histoires insolites des marathons olympique
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