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Courir à Porto

Il y a 2–3 semaines (novembre 2018), je me suis trouvé à Porto avec quelques potes pour le week-end… et évidem­ment, malgré mon genou un peu en déli­ca­tesse, j’avais pris mes baskets (chhhht)…

Et il se trouve que quelques-uns de mes potes avaient pris les leurs…

Alors quoi de mieux quand on a une légère tête dans le c… de partir décou­vrir la ville de bon matin…

 

urbi­run Porto 9.3 km/ tour.gpx

Tout en s’ha­billant, on télé­charge chacun le parcours urbi­run, à l’ap­part qui se trouve être judi­cieu­se­ment placé, tout près du fleuve. Nous sommes 2 coureurs très régu­liers, un autre un peu moins régu­lier et plutôt trai­leur, et le 4ème un coureur très occa­sion­nel dira-t-on.

On laisse les autres potes moins coura­geux aller prendre le petit déj sans nous, et c’est parti.

On rejoint rapi­de­ment le parcours, dont nous étions proche, et commençons par longer le quar­tier de la Ribera, le long du Douro, soit tout en bas de la ville, tout en profi­tant d’une magni­fique vue sur le pont Dom Luis I, emblé­ma­tique de Porto.

On passe sous le pont, qui se trouve à une cinquan­taine de mètres au-dessus de nous, pour conti­nuer encore un peu le long du fleuve.

Après quelques centaines de mètres, urbi­run nous indique de “prendre à gauche” la rue qui monte… Et la rue qui monte, gros­siè­re­ment pavée, eh bien elle monte, et on l’avoue, pas un de nous ne la finira en courant. Dis-nous si toi tu y arri­ves…

Mais ça permet d’at­teindre un autre pont grâce auquel nous traver­sons la profonde vallée du Douro, pour rejoindre la rive sud. A la fin du pont, on choi­sit lâche­ment de ne faire que le petit parcours, lorsqu’ur­bi­run nous laisse le choix entre 2 itiné­raires.

Nous descen­dons en direc­tion du quar­tier de Nova de Gaia, par un chemin qui passe près de plusieurs bâtisses en ruines, au bord du fleuve, contraste avec la struc­ture métal­lique du pont qui se détache au deuxième plan.

Nova de Gaia est le quar­tier des caves, où étaient et sont encore stocké les tonneaux de vins et de porto ache­mi­nés par barques depuis les vignobles situés plus haut sur le fleuve. A notre gauche les bâti­ments des caves et leurs grandes portes voûtées, et à notre droite le fleuve, sur lequel quelques longues barques colo­rées rappellent cette histoire vini­cole.

On profite du plat, car bien­tôt il va falloir remon­ter.

Et en effet, peu avant le télé­phé­rique urbi­run nous fait prendre à gauche, et nous sommes accueillis dans un entre­lacs de ruelles qui montent, par une magni­fique oeuvre de street-art, un lapin géant, mélange de pein­ture et de sculp­ture.

Arri­vés au sommet du quar­tier, à hauteur du pont, urbi­run se permet une petite pique, et nous rappelle que nous aurions aussi pu remon­ter ici par le télé­phé­rique… on ignore cet argu­ment débile, on est des runners, nous…

La traver­sée de la travée supé­rieure du pont Dom Luis I est réser­vée aux piétons et trams, et offre de magni­fiques vue sur le quar­tier de Ribera en contre­bas.

De retour sur la rive nord, nous faisons un petit tour par la très vieille cathé­drale de la ville, puis par plusieurs petites ruelles, nous montons jusqu’à la gare. Petit coup d’oeil dans son hall magni­fique­ment décoré, qui vaut clai­re­ment la petite pause (urbi­run nous appren­dra d’ailleurs que trop occupé à la déco­ra­tion de son oeuvre, l’ar­chi­tecte oublia carré­ment de construire les guichets de vente des billets de train…).

Nous voilà dans le centre ville, et recon­nais­sons les rues (Rua de Paris, Rua de Candido dos Reis) bordées des bars dans lesquelles nous nous sommes bien hydra­tés le soir précé­dent, en prévi­sion du run imprévu de ce matin…

A hauteur de l’hô­tel de ville, la pente s’in­verse enfin, et nous redes­cen­dons en direc­tion du fleuve, nous sans faire le tour de l’Uni­ver­sité, avant de passer au pied de la Torre dos Cleri­gos, autre symbole de la ville, dont on peut atteindre le sommet en 240 marches.

Nous sommes guidés dans une succes­sion de char­mantes ruelles tranquilles qui nous ramènent agréa­ble­ment jusqu’au bord du fleuve, et nous voilà à notre point de départ.

Mais un peu plus de 9km plus loin, après avoir vu une grande partie de la ville

Après la douche, on rejoint les autres, qui sont passés du petit-déj à l’apéro, mais sans l’avoir mérité comme nous.

Et surtout sans avoir décou­vert Porto comme nous l’avons fait… Merci urbi­run.

Si toi aussi tu veux décou­vrir Porto avec le parcours urbi­run, tu cliques ici.

Nos tips :
Pour un apéro sympa, de bons tapas, et pourquoi pas manger, on te suggère ça : All In Porto
Et pour une déli­cieuse pizza : Il Pizzaiolo.

PS : on te raconte aussi d’autres runs urbi­run par exemple ici :
A Munich, à New York, à Londres,  ou à San Fran­cisco

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