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Courir à Miami Beach

En géné­ral, quand tu arrives à Miami depuis l’Eu­rope, tu atter­ris en fin de jour­née, heure locale, complè­te­ment claqué, avec une longue nuit devant toi…

Et grâce au jetlag, très très tôt le matin, tu es réveillé et frais… Et là, sérieux, faut par rester au lit les gens…

Le lever de soleil sur la plage de Miami Beach, faut pas le manquer… Féérique ! Et en plus c’est le moment idéal pour faire le parcours urbi­run. Pourquoi ? Parce qu’il fait pas encore trop chaud, et surtout parce que tu verras, Miami Beach, ce n’est pas seule­ment une plage…

Viens on te racon­te…

NB : et ne va pas te faire envie en regar­dant la petite vidéo de ce run que tu peux trou­ver sur la chaîne Youtube urbi­run, ou tout simple­ment tout en bas de cet article.
NB2 : tu peux aussi télé­char­ger direc­te­ment le parcours au format .gpx pour te lais­ser guider par ta montre ou ton smart­phone, ici

urbi­run Miami Beach 11.8km – .gpx tour

Si tu le fais tôt le matin, on te conseille de rejoindre le parcours à proxi­mité de la plage. Oui, rappelle-toi, le lever de soleil sur l’océan, qui rosit les nuages, avec les fameuses cabanes de plage en premier plan… Sérieu­se­ment, ce sont quelques petits kilo­mètres que tu n’ou­blie­ras pas.

Par exemple si tu commences à hauteur de la 16th street, tu arrives rapi­de­ment à Lummus Park, qui se trouve entre la plage et Ocean Drive. La prome­nade serpente agréa­ble­ment sous les palmiers. Le fitness en plein air (où j’avais rencon­tré l’in­croyable runner Raven, l’homme qui a presque couru jusqu’à la Lune – lire cette rencontre sur le blog, ici) est déjà bien occupé.



Tu quittes ensuite le parc pour conti­nuer vers le sud le long d’Ocean Drive, et admi­rer l’ar­chi­tec­ture art-déco et les pein­tures pastel des petits hôtels aux enseignes légen­daires qui bordent cette avenue (les rues sont orien­tées est-ouest, et les avenues nord-sud).

Arrivé à hauteur de la 5ème rue, retour sur la plage, toujours direc­tion sud. C’est agréable de courir dans le sable plus dur, près de la dune. Si tu veux courir les pieds dans l’eau, n’hé­site pas à aller sur le bord de l’océan, urbi­run te guidera quand même, et c’est facile, c’est tout droit.

Jusqu’au canal de Gover­ne­ment’s Cut creusé en 1908. Ce chenal donne accès à la baie et surtout au port de Miami, plus impor­tant port de croi­sière au monde. Donc t’étonne pas si tu vois flot­ter à côté de toi pendant que tu cours des immeubles de 15 étages, ou des piles de milliers de contai­ners colo­rés.

Ensuite essaie de pas être trop jaloux en passant près de la marina, y a des bateaux qui ont pas mal de gueule, faut bien l’avouer. Alors hop on arrête de se faire mal  aux yeux, urbi­run va te propo­ser de rentrer un peu dans les terres.

Tu vas remon­ter Meri­dian Avenue (remon­ter, c’est façon de parler hein, c’est plat de chez plat). C’est une belle avenue, très calme et ombra­gée, et norma­le­ment à ce stade tu dois commen­cer à appré­cier l’ombre.

Un petit détour par Flamingo Park, situé en plein coeur de Miami Beach. Para­dis des spor­tifs on y trouve des terrains de tennis, de basket­ball, de base­ball, une piscine publique, et un stade de foot­ball améri­cain, avec une magni­fique piste d’ath­lé­tisme autour. Fran­che­ment fais-y un tour, ça vaut la peine, tu te croi­rais dans une série télé, et t’au­ras jamais fait du frac­tionné dans un tel cadre.



En ressor­tant de Flamingo Park, laisse-toi guider jusqu’au 11th street Diner, un restau­rant sorti tout droit d’un film des années 50. C’est d’ailleurs presque le cas : construit en 1948 en Penn­syl­va­nie, il fut déplacé tel quel à Miami Beach 44 ans plus tard.

Puis chan­ge­ment d’at­mo­sphère total, en traver­sant Espa­nola Way. Fini l’Amé­rique des années 50, tu te croi­rais tout à coup dans une ruelle toute médi­tér­ra­néenne, bordée de restau­rants. Notre coup de coeur, est à quelques mètres de l’en­trée de cette rue, c’est le restau­rant italien Pane e Vino. On te conseille vive­ment d’y manger (pas main­te­nant, ce soir), mais aussi d’y aller aux toilettes, (atten­tion réser­ver car c’est petit, et ce n’est ouvert que le soir).

En remon­tant une autre avenue tranquille, te voilà bien­tôt dans Lincoln Road, large rue piétonne (très très rares aux USA), para­dis du shop­ping, et bordée de terrasses avenantes. Mais tu vas résis­ter à la tenta­tion et conti­nuer ton run, non ?

Ce qui te permet d’ar­ri­ver vers l’étrange statue de l’Holo­caust Memo­rial : une main géante, tendue vers le ciel, sur laquelle des centaines de petites personnes essaient déses­pé­re­ment de grim­per pour se sauver. Très symbo­lique.

Ce Memo­rial est juste à côté du Jardin bota­nique que tu vas contour­ner en longeant un canal, où j’ai parfois croisé quelques iguanes, dont certains de belle taille (mais t’en fais pas, ils sont tota­le­ment inof­fen­sifs, et ils ont encore plus peur que toi, et en plus, ils sont pas souvent là).

Laisse-toi guider ensuite jusqu’à Miami Moun­tain. Eh oui, il y a  une montagne à Miami Beach. Mais n’es­saie pas de monter dessus, parce qu’en fait de montagne, c’est un empi­le­ment d’es­pèces de marsch­mal­lows colo­rés, pile de gros blocs de granit, une oeuvre symbo­li­sant la péren­nité et l’im­mo­bi­lité des maté­riaux bruts de la nature. Ca marque l’en­trée dans le parc du Bass Museum, qui abrite plus de 3000 oeuvres d’art de tout genre et de toutes époques, allant des peintres flamands à la photo­gra­phie contem­po­raine.

Tu passes devant les courbes volup­tueuses so Art-deco de l’Opéra de Miami puis tu traverses un canal sur deux passe­relles piétonnes, avant de rejoindre la prome­nade le long de la plage…

Et te voilà bien­tôt à la fin de ce tour de Miami Beach, trempé comme si tu avais plongé dans l’océan… Eh oui, courir sous les tropiques, c’est une sacrée expé­rience aussi… N’ou­blie pas de prendre à boire, même si le long de la plage, tu trou­ve­ras quelques fontaines à eau pour t’abreu­ver…

Et si ça t’a donné envie et que tu veux toi aussi décou­vrir Miami avec urbi­run, tu télé­charges simple­ment ton parcours running ici

urbi­run Miami Beach 11.8km – tour .gpx

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