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Inscrivez-vous à newsletter urbirun…le musée dans lequel il n’est pas interdit de courir… Un run où tu vois de la zigounette, des pavés et un sanglier…
Après avoir téléchargé le parcours urbirun, nous sortons de l’hôtel, qui par hasard, se trouve être pile sur l’itinéraire. Un coup d’oeil sur la carte pour voir dans quelle direction commencer, et c’est parti. Je prends à droite, l’amoureuse me suit en vélo et jouera l’utile rôle de photographe pendant ce run touristique.
Ca commence fort
On arrive très rapidement au pied de l’imposante cathédrale de marbre, le Duomo, faite de blocs blancs et verts, comme un légo géant, dominé par son immense dôme. Difficile d’imaginer que cette construction parfaite date des années 1300… Cinquième plus grande église d’Europe, son gigantesque dôme mesure 45m de diamètre, et 53m de haut. On court tout autour, et on se retrouve face au Campanile, son clocher, du même marbre, qui culmine à 85m et qui fut achevé en 1349. Ça commence fort niveau décor pour un run matinal.
Petit passage ensuite près de la Loggia del Porcellino, un marché couvert, surveillé par une petite statue de sanglier, qui porte chance lorsqu’on lui frotte le groin… Donc on tente (on peut aussi frotter une autre statue sur le parcours urbirun Budapest, pour perdre du poids)…
“Tournez à gauche” nous dit urbirun, et nous voilà face au Palazzo Vecchio, autre symbole de la ville des Médicis. Magnifique Hôtel de ville tout en brique, devant lequel la statue du David de Michelange nous regarde passer. Jaloux d’avoir oublié sa tenue de running, il fait semblant de s’en foutre qu’on lui mate la zigounette en passant… (c’est une copie, l’original est dans le musée à côté : la Galerie de l’Académie).
Le parcours nous mène ensuite jusqu’au bord du fleuve Arno, qu’on longe sous les arcades du Corridor des Vasari (une galerie réservée aux dignitaire pour se déplacer en évitant les runners…euh non les pauvres) pour aller traverser un des ponts les plus célèbres du monde, le Ponte Vecchio.
Des maisons y sont construites, pratique qui était courante en Europe au Moyen-Âge (il date de 1345), mais c’est quasiment le seul pont de ce genre qui subsiste encore sur tout le continent. On retraverse brièvement l’Arno un pont plus loin, pour profiter d’une vue extérieure sur ce fameux Ponte Vecchio, avant de revenir sur l’autre rive pour explorer les ruelles du quartier typiquement florentin de l’Oltrarno.
Oltrarno et ses collines
Passage devant l’imposant Palazzo Pitti, puis sous une arche, avant d’attaquer une montée par une jolie petite ruelle pavée. En cours de route, urbirun nous propose le choix entre 2 options : continuer à monter pour le long parcours, ou redescendre vers le fleuve pour le parcours le plus court. Il fait beau, c’est beau, je choisis le long parcours, et je continue à monter., surtout que je sais qu’avec urbirun :
Quand ça fait mal aux jambes, c’est bon pour les yeux… (un runner anonyme, 21è siècle)
Mais ça pique un peu, je l’avoue…
Je passe sous un porche ouvert dans la muraille, et je redescends en longeant celle-ci, qui masque le Parc du Giardino Bardini.
A San Miniato, ça recommence à monter : un chemin bien raide, fait de pavés grossiers et entouré de murets, mène jusqu’à un petit tout petit quartier accroché à flanc de colline. En montant je n’oublie pas de me retourner quelques fois pour profiter du panorama sur la ville, qui commence à se dévoiler.
Arrivés au sommet de la grimpette, on passe devant l’imposante Abbaye de San Miniato Al Monte, et les plus courageux peuvent même grimper son imposant escalier, pour aller profiter d’une vue encore plus élevée sur la ville.
Mais en continuant simplement l’itinéraire urbirun, on se retrouve rapidement sur l’esplanade Piazzale Michelangelo, d’où la vue sur Florence est tout simplement magnifique, et où j’ai la surprise de voir débarquer mon amoureuse, qui a pris un autre chemin mais a finalement quand même eu le courage de pédaler jusqu’en haut. Comme moi, elle en est bien récompensée par le panorama sur les toits de tuiles, desquels émerge le marbre blanc de la cathédrale, son dôme et son clocher, ainsi que la tour de brique du Palazzo Vecchio.
Les Médicis pour terminer
On redescend par une série d’escaliers, jusqu’à la Tour San Nicolo, vestige de la Porte du même nom, qui gardait également un pont sur l’Arno. On traverse le fleuve un peu plus loin, pour retourner sur les pavés de la vieille ville (en fait il y a des pavés presque partout…), jusqu’à la Basilique de Santa Croce, également toute de marbre blanc, et la place attenante, sur laquelle on se faufile avec peine à travers une foule de manifestants…
D’autres rues pavées, dont l’ombre nous fait du bien, nous emmènent encore jusqu’à la Basilique San Lorenzo, et à la Chapelle des Medicis, qui abrite les dépouilles de cette puissante famille qui fit la renommée de la ville à la Renaissance.
On pousse encore jusqu’à la place de Santa Maria Novella, devant la Basilique du même nom, avant de terminer cette belle boucle à travers la ville.
Magnifique run, où on en prend plein les yeux. C’est pavé, mais roulant, et pour les plus affûtés, il vaut vraiment la peine de faire les petites grimpettes pour profiter de la vue. Et bien sûr, comme souvent dans ce genre de ville, mieux vaut partir tôt le matin, pour éviter de devoir trop slalomer entre les touristes… Et en plus, le petit déjeuner peut ensuite être dégusté en toute bonne conscience…
*Tu peux télécharger ce parcours ici en audioguide, ou ici pour le format GPX uniquement (pour ta smartwatch).
Merci @silvia7one pour les magnifiques photos.