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2022, un nouveau record de km...

… mais je n’ai pas tout fait debout…
En 2022, j’ai parcouru 6’126km par la force de mes jambes… mais pour les 2 tiers j’étais assis… sur mon VTT… Du coup, 2022, l’an­née de la bascule ? Non, le running n’est pas passé aux oubliettes, de loin pas, mais la fin d’an­née fut compliquée…

NB : comme l’an dernier un bilan garanti sans inté­rêt (ce qui éton­nam­ment suscite de l’in­té­rêt au vu du nombre de lectures), mais avec plein de chiffres inutiles mais aussi débiles, et des liens sur lesquels tu peux cliquer, et je serais super content...

 

En 2022 j’ai couru 1’834km kilo­mètres (plus basse année depuis 2018)… Mais cela équi­vaut quand même à :

  • 4’585 tours de stade (au fait pourquoi la piste fait 400m),
  • 43,6 mara­thons, en 52 semai­nes…
  • 166.7 km/mois si je ne compte pas décembre où j’ai pas pu courir (152.8/mois sur 12 mois)
  • 151 sorties runn­ning
  • 12.1km par sortie en moyenne
  • 173 heures et 17 minutes, qui font 7.22 jours, soit 7 jours et nuits, 5 heures, et 18 minutes baskets aux pieds
  • Vitesse moyenne 5'40/km – 10.6km/h, mais c’était mal plat
  • Déni­velé posi­tif de seule­ment 15’000m (je compte que lorsqu’il y a au moins 100 de D+)
  • La plus longue sortie : 22.8km, avec le sac quand je me testais pour un éven­tuel running-trip

Et sinon, je suis resté assis. Beau­coup. Pendant 4’293km, sur mon VTT, avec lequel j’ai grimpé 8 fois l’Eve­rest (71’270m de D+), notam­ment lors de supers bike-trips sac au dos… 100 sorties en VTT avec une moyenne de 43km et +712m par sortie. Je dois le confes­ser : je crois que je suis devenu VTTis­te… comme si être accro au running n’était pas déjà un problème suffi­sant

Ce qui me fait un total de 251 sorties (run ou VTT) en 365 jours… c’est correct…

Ce qui m’a permis de cramer quelques calo­ries : 321’834 calo­ries brûlées en courant ou en péda­lant (envi­ron, et selon Garmin, calcul auquel je me fie pas du tout mais qui me fait rire), ce qui repré­sente : 

  • 644 tablettes de choco­lat (500cal/100g), soit 64.5 kg envi­ron (2 tablettes/jour), ou 
  • 804 litres de bière (40cal par dl), soit  1’608 canettes de bière blonde (promis j’en ai pas bu autant, enfin… je crois), ou 
  • 3’065 bananes
  • 379 pizzas, ou 
  • 402kg de pâtes, soit un peu plus de 2’000 assiettes de spaghetti tomate, sans fromage (160cal par assiette de 200g de pates cuites) et donc 5.5 assiettes de pâtes par jour…

Running  :  tout cela équi­vaut par exemple à relier en courant plein d’en­droits où il y a des parcours urbi­run, par exemple :

Et en VTT ça ferait :

  • De Cascais, près de Lisbonne au bord de l’At­lan­tique à Helsinki en Finlande

Ou encore au total en running et VTT, de très beaux roads trips, genre :

  • De New-York à Los Angeles en passant par le Canada, au Nord des Grands-Lacs
  • Ou d’une océan à l’autre, en diago­nale, de Miami Beach, les pneus dans l’At­lan­tique, à Vancou­ver au Canada, au bord du Paci­fique

Tous ces km qui ont commencé par une prépa­ra­tion pour le semi-mara­thon de Miami en février, où je suis allé, sans succès, tenter un RP, mais je finis très satis­fait avec un 1h38’58 sous la chaleur, une 25ème place dans ma classe d’âge et dans les 4.3% les meilleurs.

Puis je me suis mis à cher­cher à tracer une nouvelle ligne sur la carte de la Suisse, et j’ai préparé un “Rösti Run” : une aven­ture en mode voyage-running ou run-trip (comme en 2021) en traver­sant la Suisse le long de la fron­tière linguis­tique (appe­lée la “Barrière du Rösti). J’ai défini une trace plutôt sympa et commencé l’en­traî­ne­ment avec mon petit sac à dos… Mais après une douzaine d’en­traî­ne­ments avec le sac et du D+, je me suis rendu compte que mes hanches ne semblaient pas du tout d’hu­meur… Ce qui m’a mis de mauvaise humeur…

Alors je me suis rabattu sur un trip en VTT (ben oui, mon sac était prêt, m…), et je me suis attaqué à la route Jura­Bike, 375km de Bâle sur la fron­tière alle­mande, à Nyon, près de Genève. Ben je vais vous dire : c’était wowo­wow génia­le­ment beau, bien, inten­se… et dur…(je te raconte briè­ve­ment ici) le premier soir après 75km et +1’715m de chemins fores­tiers et de sentiers, j’étais aussi vidé qu’après un mara­thon, et je ne me voyais pas du tout remon­ter sur le vélo le lende­main. Mais bon, si tu n’avances pas, ça va pas avan­cer (proverbe de moi que j’ai appris en courant). Alors je me suis remis en selle, et ça c’est mieux passé… si bien que j’ai fini le trip en 5 jours (75km et +1700m par jour en moyenne). Et c’était si cool, que j’ai pas voulu rentrer chez moi en train, alors j’ai conti­nué pendant 2 jours, pour arri­ver à la maison après une balade de 504km… Une expé­rience magique. La micro-aven­ture est toujours devant ta porte, si tu y réflé­chis…


J’ai couru en Floride, en Toscane, dans les forêts, sur les falaises, mais aussi décou­vert de char­mantes petites villes italiennes comme Piacenza ou Pavia. J’ai pédalé dans les collines, sur les routes blanches au milieu des vergers d’oli­viers et des vignes. 

J’ai emmené mon amou­reuse péda­ler dans les Franches-Montagnes (Jura suisse) mon coup de coeur du bike-trip, puis décou­vrir le Berner Ober­land.  

Je suis allé voir un match de foot à Münich, pour un anni­ver­saire entre potes… ce qui m’a mis une idée à la con en tête : train jusqu’à Zürich, puis hop sur le VTT pour rejoindre la capi­tale bava­roise. 347km en 3 jours à travers les préalpes bava­roises, leurs forêts, leurs champs et leurs lacs. Une magni­fique expé­rience, qui m’a permis ensuite de courir pendant 2 jours à Münich pour vous peau­fi­ner le parcours urbi­run Münich. Et sérieu­se­ment, il est bien cool. Essayez-le…

A propos des parcours urbi­run, le TOP 5 2022 des parcours les plus utili­sés est le suivant :

  1. Florence
  2. Berlin
  3. Barce­lone
  4. Copen­hague
  5. Edin­burgh

Vous avez aussi bien profité des plus de 200 parcours running touris­tiques dispo­nibles en format GPX à simple­ment télé­char­ger sur votre montre. Ravi que vous en ayez pris plein les yeux..

Quant à moi, j’ai passé une belle année, jusqu’en novembre (un genou qui me fait la gueule depuis 6 semaines), en courant dans le froid, la neige, sous la pluie, dans le vent, sous le soleil, dans la brume, dans la nuit, au soleil levant… à travers la plaine, dans la forêt, dans la montagne, sur des plages, le long de rivières, au bord des lacs, de la mer et de l’océan, dans des petits villages, dans de grandes villes, … il y a toujours et partout un endroit et un moment pour courir, ne l’ou­bliez pas…

Comme ces 15 dernières années main­te­nant, et plus de 22’000km parcou­rus baskets aux pieds

Et pour 2023 ?… Lais­sez diva­guer les idées pour tomber sur des objec­tifs, des défis, et des petites aven­tures, qui permettent de garder la moti­va­tion et de conti­nuer à vivre de magni­fiques expé­rien­ces… Pour le moment, et vu mon genou, ma tête tourne plutôt vers le vélo : faire quelques bike-trip en amou­reux, en Suisse et ailleurs… et peut-être m’of­frir un “tour de Suisse” (c’est si beau) reliant les capi­tales de nos 26 cantons, de la “mienne” jusqu’à Berne… et surtout, prendre toutes les occa­sions pour se lais­ser surpren­dre…

Mais je sais que je vais aussi guérir et courir… courir encore, toujours, courir… Parce que “le running n’est pas quelque chose que nous faisons, c’est une partie de ce que nous sommes” (Michael d’Au­le­rio)

Bonne année 2023 à tous ! !

 

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