24'365km que je cours (enfin, depuis que je compte), je dois commencer à être loin de la maison...    NB : comme chaque année, voici un bilan garanti sans intérêt (ce…

Les chiffres rigolos de 2025

Actu urbirun

24'365km que je cours (enfin, depuis que je compte), je dois commencer à être loin de la maison…

NB : comme chaque année, voici un bilan garanti sans intérêt (ce qui étonnamment suscite de l’intérêt au vu du nombre de lectures), mais avec plein de chiffres inutiles (comme le nombre de tours de stade) mais aussi débiles (comme le nombre de calories cramées en équivalent pizzas), et des liens sur lesquels tu peux cliquer, et je serais super content…

En 2025, j’ai parcouru 8’106km par la force de mes jambes… en courant, et en étant assis… sur mes vélos (VTT et Gravel). Et ce malgré de longues semaines de pause, suite à des côtes cassées en faisant un soleil sur un des itinéraires VTT de SuisseMobile…

En baskets 

En 2025 j’ai couru 1’253 kilomètres… principalement à plat, pour ménager mon ménisque, qui semble tout à fait ok avec ce projet, et tant mieux. Il est en pleine forme, et tout ça sans opération. Croisons les doigts. Avec le temps passé sur les vélos, ça reste très loin de mes meilleures années (plus de 3’000km en 2021 parmi lesquels de jolies folies), mais c’est déjà ça.

Ces kilomètres en baskets cela équivaut quand même à :

  • 3’132 tours de stade, 
  • 29,7 x un marathon, sur 52 semaines… enfin non, sur 9 mois (3 mois de pauses pour côtes cassées à VTT)
  • 104.4km/mois
  • 112 sorties runnning, soit une fois tous les 3 jours
  • 11.2km par sortie en moyenne
  • 108 heures et 33 minutes, qui font 4.52 jours, soit 4 jours et nuits, 12 heures, et 28 minutes baskets aux pieds
  • Vitesse moyenne 5'12/km – 11.54km/h, 0.03km/h moins vite et 1 seconde de plus qu’en 2024 
  • Dénivelé positif insignifiant, vu que j’ai promis à mon genou de rester à plat
  • La plus longue sortie : 21.5km, en 5’14/km en début d’année, et 21.1km en fin d’année soit 2 semis, en off, pour le plaisir

Assis sur un vélo

6’853 km assis sur un vélo, soit pendant plus de 370.5 heures (15 jours et nuit  plus 10 heures et 32 minutes, sans trop avoir mal au cul).

95’796m de dénivelé soit presque 11 montées au sommet de l’Everest, depuis la plage. 

2’692km sur mon VTT, notamment lors d’une incroyable aventure de bikepacking à travers les déserts de la Californie du Sud (je t’avais raconté cette folie ici avec plein de belles images)

4’169km km en gravel (juste un peu plus de 5.5 Everest, 48’020m de D+), avec lequel j’ai  fait  quelques jours sur les cols mythiques de la Suisse centrale, dont la magique montée sur les pavés de la Via Tremola, jusqu’au Gothard,

mon désormais traditionnel tour du Lac Léman, un Fribourg/Suisse-Freiburg/Allemagne, juste pour le jeu de mot et péter les 200km d’un coup, ainsi qu’une semaine de bikepacking :

Berne-Munich-Vienne-Bratislava (1’045km)

J’ai en effet aussi rejoint une 3ème capitale voisine de la Suisse : Vienne (après Berne-Vaduz en 2024, et Berne-Berlin en 2023). Ce fut une belle aventure, sur les fantastiques pistes cyclables allemandes Certes un peu fraîche et humide fin octobre : J’ai traversé le Rhin, puis le centre de Münich, avant de suivre l’Isar jusqu’a Danube, que j’ai longé depuis Linz. Un petit stop mémoriel au glaçant camp de Mauthausen, puis ce fut l’arrivée à Vienne, le jour de la fête nationale autrichienne. Et comme il me restait une journée avant de prendre le train de nuit pour le retour, j’ai poussé jusqu’à Bratislava, la capitale de la Slovaquie, une septantaine de kilomètres plus loin, presque en ligne droite, et sous un beau soleil. Un voyage parfait pour bien me vider la tête. /fr/blog/berne-berlin-1000km-en-gravel et ce fut vraiment cool.

A cela s’ajoutent des séjours de Van&Bike en Italie, en Bavière, en Espagne, avec mon amoureuse pour toujours s’en mettre plein les jambes et les yeux, et de super virées avec les copains et avec Christophe pour découvrir de super spots à VTT et me péter les côtes, ce qui m’a valu un gros mois de pause totale (ni vélo, ni run, avant de reprendre peu à peu le vélo)
172 sorties en vélo avec une moyenne de 45.8km et +827m par sortie. Compliqué de définir sur le préfère le fun et les paysages de folie qu’offre le VTT ou le plaisir d’enquiller les kilomètres sur de beaux cols ou de longues distances sur le gravel… comme si être accro au running n’était pas déjà un problème suffisant…

Transpirer des mètres de bananes

Bref un total de 244 sorties (run ou VTT ou gravel) en 365 jours… c’est pas mal du tout. Et ça fait presque trois semaines jours et nuits, non-stop en train de transpirer…

Ce qui m’a permis de cramer quelques calories : 359’872 calories brûlées en courant ou en pédalant (environ, et selon Garmin, calcul auquel je me fie pas du tout mais qui me fait rire), ce qui représente : 

  • 720 tablettes de chocolat (500cal/100g), soit 72 kg environ ( uste pas 2 tablettes/jour), ou 
  • 899,7litres de bière (à un verre des 900) (40cal par dl), soit  1’799 canettes (16.8cm) de bière blonde (promis j’en ai pas bu autant, enfin… je crois), soit une tour de plus de 302 mètres d’alu si on les empile, ou  
  • 3’427 bananes (105 cal/banane de 18cm), ce qui représente plus de 9 bananes par jour, et un total de 616,8m de longueur de banane : donc un tour de stade et demi en bananes alignées.
  • 469 pizzas, ou 
  • 402kg de pâtes, soit un peu plus de 2’249 assiettes de spaghetti tomate, sans fromage (160cal par assiette de 200g de pates cuites) et donc plus de 6 assiettes de pâtes par jour…

Reporter ces km sur des cartes

Mais cela équivaudrait par exemple à avoir relié en courant plein d’endroits où il y a des parcours urbirun, par exemple :

  • De Genève à Budapest
  • ou de Milan à Valence, Espagne
  • ou de Paris à Ljubljana
  • ou de Washington à Chicago

Ou encore au total sur mes 2 jambes et sur les 2 vélos , de très jolies balades, genre :

  • De Paris à Kinshasa, au coeur de l’Afrique
  • Des plages de l’Atlantique à Miami à celles du Pacifique à Los Angeles en passant par Washington, Chicago, et San Francisco
  • Un grand aller-retour à travers toute l’Europe, de Vilnius en Lituanie jusqu’à Lisbonne, avant de retourner tout à l’est à Cracovie, en passant par Barcelone, Milan et Budapest

J’ai principalement couru par chez moi, des itinéraires basiques, à la pause de midi… mais j’ai aussi pu améliorer plusieurs parcours urbirun ou en créer de nouveaux, et j’ai couru avec un immense plaisir à Lyon, Nüremberg, Split, ou Dublin, par exemple…

Plein les jambes et plein les yeux

A propos des parcours urbirun, le TOP 5 2025 des parcours les plus utilisés est le suivant :

  1. Rome
  2. Edinburgh
  3. Londres
  4. Berlin
  5. Hambourg

Vous avez aussi bien profité des plus de 260 parcours running touristiques disponibles en format GPX à simplement télécharger sur votre montre. 

Le podium de vos parcours GPX préférés pour 2025 est le suivant : 

  1. Rome
  2. Copenhague
  3. Amsterdam et Paris à égalité

Ne courez plus au hasard. Il y en a plein d’autres (plus de 270).

Courir, encore

Encore une très belle année sportive, sans aucun dossard, juste pour le plaisir de rester en forme, de transpirer, de se “faire mal”, de mériter des paysages sublimes, de découvrir, de s’émouvoir.

Il y a toujours et partout un endroit et un moment pour courir, ne l’oubliez pas… et pour pédaler (bon pour ça, c’est vrai, c’est plus compliqué, il faut un vélo).

Voilà 18 ans que mes baskets m’apportent des plaisirs que je n’aurais jamais imaginé… et elles m’ont déjà fait faire plus du demi-tour de la planète (24’365 km).

Alors ce que je me souhaite, et vous souhaite à toutes et tous pour 2026, c’est de courir, de vous faire plaisir, de vous laisser surprendre, d’oser, et de vous préserver des blessures…

Pour courir, encore et encore, parce que “le running n’est pas quelque chose que nous faisons, c’est une partie de ce que nous sommes” (Michael d’Aulerio)

Bonne année 2026 à tous !!