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2023 sur des roulettes

Une compa­rai­son édifiante entre la distance parcou­rue sur ma chaise de bureau et sur mes vélos

2023, première année sans course à pied depuis 15 ans… Mais du coup une magni­fique année de vélo sur mon VTT et mon gravel.

Et ce n’est pas une raison pour aban­don­ner les vieilles tradi­tions, donc comme chaque année, voici un bilan garanti sans inté­rêt (ce qui éton­nam­ment suscite de l’in­té­rêt au vu du nombre de lectures), avec plein de chiffres inutiles et débiles, et des liens, et tu peux même cliquer sur les photos pour savoir où c’est (parfois préci­sé­ment, parfois à peu près).
** va décou­vrir aussi mon insta­bike @urbi­run­bike
**ga­le­rie photo en fin d’ar­ticle – merci @sil­via7one pour certaines des photos
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Pour d’autres présen­ta­tions de parcours, de bike­trips, ou d’autre articles «  bike  » 

Alors en 2023 je suis resté assis sur des trucs à roues pendant 10’139km… 

Le podium des sièges qui ont eu l’hon­neur de mes fesses est le suivant : 

  • 1er : chaise de bureau, malgré une distance parcou­rue de 0km, elle fait une bonne saison, même si le temps passé dessus peut se résu­mer à : beau­coup trop
  • 2ème : selle du Gravel Merida Silex700, distance parcou­rue : 5’480km, bravo, pour une toute première saison gravel/route
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  • 3ème : selle du VTT Merida BigNi­neXT, distance parcou­rue : 4’659km, sa meilleure saison, elle bat de peu son score de 2022, année où j’avais quand même couru 1’834km…

C’est plat tout ça…

Niveau déni­velé ? le parquet du bureau est plat (et en vrai c’est du pergo).

Par contre sur les vélos, je me suis quand même envoyé 21 fois l’Eve­rest (enfin, l’équi­valent hein, n’ayant pas trouvé de porteur pour le bike), et beau­coup de Tours Eiffeil (tu verras), soit un total +186’268m d’as­cen­sions diver­ses…
 
clic sur l’image pour savoir où c’est

Et puis il y a eu aussi de belles décou­vertes et trips de bike­pa­cking (je te présente ça briè­ve­ment un peu plus loin, et peut-être en détail dans d’autres articles)…

Tout ça, ça fait quand même : 

  • 845 km/mois
  • 218 sorties
  • 46,5km en moyenne par sortie
  • 23,6 jours entiers, jour et nuit, sur un vélo, soit un peu plus de 3 semaines complètes, sans descendre de la monture, pas même pour pisser, dormir ou regon­fler les pneus…
  • 18km/h de vitesse moyenne, mais vu le nombre de km en VTT, sur des sentiers, et/ou en montée… fina­le­ment ce chiffre n’a pas vrai­ment de signi­fi­ca­tion, enfin, je n’ar­rive pas à en tirer la moindre conclu­sion
  • D+ 186’268m (soit 620 Tours Eiffel empi­lées), dont 99’922m en VTT et 86’345m en gravel. Plus de 186km de déni­velé, soit plus haut que la tropo­sphère, que la stra­to­sphère, que la méso­sphère, bref carré­ment jusqu’à la ther­mo­sphère (et je peux vous dire qu’il y fait parfois frais).
  • Plus longue sortie : un tour du Lac Léman en solo, 185km et +1’591m de D+ en un peu plus de 8h, du Bouve­ret au Bouve­ret, dans le sens de la montre, pour pouvoir profi­ter des sublimes paysages du Lavaux (patri­moine mondial de l’UNESCO) sur la rive nord du lac.

 

Et sinon, l’avan­tage d’être resté assis aussi long­temps loin, c’est que cela permet de griller pas mal : 356’135 calo­ries, selon garmin (calcul auquel je me fie pas du tout mais qui me fait rire), ce qui repré­sente : 

  • 712 tablettes de choco­lat (500cal/100g), soit 71 kg envi­ron (presque 2 tablettes/jour), ou 
  • 890 litres de bière (40cal par dl), soit  1’780 canettes de bière blonde (promis j’en ai pas bu autant, ça ferait presque 5 par jours, ou 
  • 3’957 bananes (90cal par fruit), soit une banane de 475m, ou
  • 395 pizzas (si 900 calo­ries/pizza), ou
  • 162 mètres de barres éner­gé­tiques
  • 445kg de pâtes, soit un peu plus de 2’225 assiettes de spaghetti tomate, sans fromage (160cal par assiette de 200g de pates cuites) et donc 6,1 assiettes de pâtes par jour, une toutes les 2h éveillées (si je dors 12h/jour)… 
    (pfff… du coup, d’écrire tout ça, là j’ai plus faim du tout…)
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Mais toute cette éner­gie dépen­sée, ça équi­vau­drait par exemple à péda­ler ce genre de voyage fictif (je ne les ai pas fait, c’est le total des km qui donne­rait ça, ok ?) : 

  • De l’ex­trê­mité ouest de l’Eu­rope, soit de Lisbonne jusqu’à Irkutsk, en Sibé­rie, sur les bords du Lac Baïkal
  •  
  • De faire un super tour en Europe, au départ de la maison, en Suisse, en passant par Barce­lone, Valence, Séville, Lisbonne, Porto, Bordeaux, Paris, Amster­dam, Hamburg, Berlin, Vilnius, Varso­vie, Craco­vie, Vienne, Buda­pest, Ljubljana, Rome, Florence, avant de rentrer par la Vallée d’Aoste et le Col du Grand-St-Bernard.
  •  
  • trois-quart de tour des USA, au départ de Miami, remon­ter la côte est par Washing­ton, New York, Boston, jusqu’à Québec, puis traver­ser tout le pays par le nord, en passant par Toronto, Chicago, Minnea­po­lis, pour atteindre le Paci­fique à Seat­tle à la fron­tière du Canada, avant de redes­cendre toute la côte ouest jusqu’à San Diego à la fron­tière du Mexique, en passant par San Fran­cisco et Los Ange­les…

 

NB : si tu n’as pas ton vélo quand tu voyages et que tu aimes aussi courir, tu trou­ve­ras des parcours de running touris­tique urbi­run, guidés et commen­tés, à télé­char­ger pour toutes ces villes, et plein d’autres aussi : c’est ici, clique.

Y a un truc que j’ai pas compté, mais j’au­rais dû, c’est les crevai­sons. Sérieux quoi, j’en ai eu beau­coup plus qu’en courant, c’est de la folie. J’en ai eu plein, des directes, avec la vis bien plan­tée dans le pneu, des lentes que tu sais pas d’où elles viennent, des vicieuses, discrètes, juste à côté d’une que tu viens de répa­rer, bref, tout style… Du coup, j’ai bien progressé, j’ar­rive presque à répa­rer en moins de 23 minutes…et l’en­droit le plus origi­nal où j’en ai eu une, c’est sur une piste d’aé­ro­port. Si, si sérieux, la grosse piste et tout… En plein Berlin, sur l’aé­ro­port désaf­fecté et trans­formé en parc de Tempel­hof, le dernier jour de mon gravel trip Bern-Berlin (et seule crevai­son du voyage de 1'000km d’ailleurs)…
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Et niveau itiné­raires ?

Plus concrè­te­ment, à part des dizaines de sorties autour de chez moi, en VTT ou gravel, les ascen­sions clas­siques pendant la pause de midi, genre montée à Villars par Gryon, ou montée des Giettes, voire la Route des Rives en entier quand il y a plus de temps, j’ai quand même été montrer des nouveaux coins à mes vélos un peu partout en Suisse et ailleurs
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Et des jolis, on est “urbi­run­ner” ou on ne l’est pas : le décor du sport, ça compte, et comme le dit le fameux slogan urbi­run : “si ça fait mal aux jambes, ce sera bon pour les yeux”…
 
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Parmi les sorties marquantes et les décou­vertes, il y a, par exemple : 

  • Quelques décou­vertes au Tessin (Suisse italienne)
  • Le lac de Côme et envi­rons
  • Le tour du Canton de Schaff­house (nord de la Suisse, route VTT 50, 2.5 jours)
  • La traver­sée du massif du Chas­se­ral (Jura suisse, route VTT 44, 2 jours)
  • Le parc natu­rel du Diem­tig­tal (ober­land bernois, Suisse centrale, dont route VTT 916)
  • La région de Pirma­sens/Dahn, dans la Rhéna­nie-Pala­ti­nat en Alle­magne
  • La traver­sée de la Biosphère UNESCO du massif de l’Ent­le­buch (Suisse centrale, route VTT 77, 2 jours)
  • Le Gastern­tal, ou la vallée “secrète” (ober­land bernois, Suisse centrale)
  • La grande traver­sée de la Suisse Route VTT 2, du nord-est au sud-ouest, 7 jours, 505km et 15’000m de D+)
  • Nord du lac de Garde, Italie
  • Croa­tie
  • Berne-Berlin, 7 jours de gravel dans les pas de l’his­toire.

 clic

Si tu veux, je t’en parle un peu plus en détail dans cet article (lien ici bien­tôt, dès que j’ai le temps), avec des photos, et des liens pour cliquer dessus, télé­char­ger les itiné­raires, et péda­ler toi aussi…

NB : s’il y a beau­coup de “routes VTT de Suis­se­Mo­bile c’est parce que j’ai le projet un peu débile, de toutes les faires – il y a à ce jour plus de 8’000km d’iti­né­raires VTT estam­pillés Suis­se­Mo­bile dans le pays…(statut au 31.12.2023 26.7% des km faits – 27 routes roulées en entier (dont 2 natio­nales) – 28 routes partiel­le­ment).

Bref, une magni­fique année où je m’en suis mis plein les jambes et j’en ai pris plein les yeux… Espé­rons que j’aie autant de plai­sir et d’éner­gie en 2024 ! !

** mon insta­bike : @urbi­run­bike **
****­Ton bike­trip person­na­lisé, clés en mains, pour presque rien ?
Et si tu es inté­ressé de rece­voir un propo­si­tion de bike-trip person­na­lisé, selon tes envies et ton niveau, on te prépare ça avec plai­sir, avec notre passion des cartes et de la plani­fi­ca­tion. On t’ex­plique tout ici.
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