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D'abord une idée à la con, et puis...

Traver­ser un pays en courant… Mais comment on en est arrivé là ?

Le pourquoi, j’ai ma petite idée, et le comment, s’est peu à peu greffé dessus…

(NB :*Pour en savoir plus sur le projet lui-même, la liste et le récit/gale­rie des étapes) / *Pour savoir quel maté­riel j’em­porte)

 

Le pourquoi d’abord ? Eh bien je pense que le confi­ne­ment est passé par là, m’em­pê­chant de voya­ger, me forçant à tour­ner en rond autour de chez moi, à monter, à aller un peu plus en montagne, à rallon­ger les sorties… eh bien je me suis rendu compte que je pouvais aller, et que j’al­lais partout en courant… Mais comme disait Forrest Gump “je courais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part”… Et pour­tant.

A force de le faire, de survo­ler les cartes et de voir l’en­tiè­reté du réseau des chemins pédestres qui sillonnent la Suisse (65’000km), l’en­vie est née de monter sur ces chemins comme dans un train, et d’aller au bout de la ligne.

Le comment, ça c’est facile.

Les cartes j’adore, donc j’ai passé des heures sur le site Suisse Mobile (je recom­mande l’abo à 35/an, meilleur inves­tis­se­ment que à faire si tu aimes courir, randon­ner, péda­ler en Suisse). J’ai cher­ché le point le plus éloi­gné de chez moi, à peu près, puis j’ai tracé une sorte l’iti­né­raire de retour idéal, pour aller d’un lac à l’autre… Tracer des lignes sur la carte, c’est pour moi déjà le début du voyage, et ça a toujours été le cas : quelle que soit ma desti­na­tion, pour moi le voyage c’est plus le chemin que l’ar­ri­vée

L’ar­ri­vée ? du coup ce sera au bord de “mon” lac qui se vide plus loin jusque dans la mer, au bout de “mon” canton, à 15km de la maison, entre lac et monta­gne… quel meilleur décor ?

Il a fallu ensuite décou­per cet itiné­raire idéal en étapes réali­sables avec mon niveau physique, mes 50 balais, mon manque d’ex­pé­rience sur la répé­ti­tion quoti­dienne et le porta­ge…

L’idée était de partir en voyage et non pas de faire une perfor­mance de vitesse. Je me suis donc fixé des étapes d’en­vi­ron 25–35 km dans la mesure du possible, et je me suis rendu compte que la suisse même sur le bord du “Plateau” n’était pas aussi plate que j’au­rais pu l’es­pé­rer, puisque je me retrouve avec un déni­velé moyen de 1’100 mètres par jour.

La trace étant faite, il restait à trou­ver à dormir en route. Et comme mon expé­rience et ma passion pour le camping ont été forte­ment mise à mal par mes quelque mois d’ar­mée (30 ans déjà…), je pars dans l’es­prit de dormir dans un lit. Donc il a fallu m’as­su­rer que dans chaque village il y ait un gîte, une auberge ou un hôtel. Ce qui a impliqué quelques adap­ta­tions sur l’iti­né­raire initial, mais on en reste assez proche.

Et je vais donc globa­le­ment courir sur l’iti­né­raire natio­nal VIA4 au début, puis VIA3 des chemins pédestres suisses.

En main­te­nant, y a plus qu’à…

 

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