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Superstitions ?

Super­sti­tieux les spor­tifs ?…
Non jamais… Juste quelques petites habi­tudes diront-ils…

Décou­vrez quelques-unes des petites manies de spor­tifs célèbres

Parce que l’en­traî­ne­ment, ne fait pas tout… le hockeyeur des Ottawa Sena­tors Bruce Gardi­ner plonge systé­ma­tique­ment sa canne de hockey dans les toilettes avant d’en­trer sur la glace, depuis qu’un coéqui­pier lui a dit de punir sa canne puisqu’il ne marquait aucun but depuis de nombreux match. Le jour où fina­le­ment il trempa sa canne dans la cuvette des WC, il marqua… et depuis, il a conti­nué…

Le foot­bal­leur anglais John Terry est consi­déré comme un des pires : avant un match, il se rend systé­ma­tique­ment aux toilettes et utilise le même urinoir, celui situé le plus à droite. Au stade, que ce soit dans le parking ou au vestiaire, il occupe la même place comme dans le bus d’ailleurs. Cette systé­ma­ti­sa­tion l’oblige aussi à écou­ter le même morceau de musique – un titre d’Usher – avant de péné­trer sur la pelouse, qu’il foule toujours du pied droit en premier.

Basile Boli, le foot­bal­leur star des années 90 a porté le même slip (un blanc, en tout cas au début), pendant tous les matchs de sa carrière profes­sion­nelle que ce soit lors de son premier match à Auxerre, que lors de sa victoire en Ligue des Cham­pions avec l’OM.

L’en­traî­neur de foot­ball (Paris-St-Germain) Luis Fernan­dez, lui, jetait discrè­te­ment des pincées de sel aux 4 coins du terrain avant chaque match de son équipe. Il était impor­tant que personne ne le voit faire, et personne ne l’a jamais su, croyant que son gri-gri étant en fait la sucette qu’il mâchouillait pendant les matchs.

Pour le golfeur Tiger Woods, c’est la couleur rouge qui lui porte­rait bonheur. D’ailleurs il est souvent en rouge sur les greens (rouge, green, tu l’as ?). Cela vient de sa mère qui lui avait dit que c’était la couleur de la force.

Björn Borg est barbu depuis 1976, lorsqu’il a décidé de ne plus se raser jusqu’à ce qu’il se fasse élimi­ner du tour­noi de Wimble­don… Ce qui a plutôt bien marché, puisqu’il a gagné 5 fois de suite ce tour­noi… Ce n’est qu’après sa défaite en 1981 contre John Mc Encore qu’il pourra enfin se donner un coup de rasoir…

8, ce n’est pas le nombre de tour­nois du Grand Chelem gagnés par Roger Fede­rer (bien plus en fait), mais son chiffre fétiche, et notam­ment le nombre de bouteilles d’eau et de raquettes qu’il garde sur sa chaise pendant les matchs. Il veille aussi le plus souvent possible à ce que 8 personnes de son entou­rage soient présentes dans les tribunes. Fan du chiffre 8 Roger ? peut-être à cause de sa date de nais­sance, le 08.08.1981.

Un des athlètes les plus super­sti­tieux est Rafael Nadal. Vous êtes prêts ?

  • douche froide, 45 minutes pile poil (pas plus pas moins) avant chaque partie.

  • une raquette dans les mains lorsqu’il entre sur le terrain.

  • il appose lui-même le ruban blanc sur le manche de cette raquette.

  • il pose son sac à côté de sa chaise, sur une serviette : jamais sur la chaise, jamais sur le sol.

  • Entre CHAQUE point, il s’es­suie avec une serviette, même si son adver­saire a fait double faute et qu’il n’a pas sué une goutte.

  • Avant de servir, il place ses cheveux, touche son nez et tire sur ses shorts et son t-shirt.

  • lors du chan­ge­ment de côté, il boit deux gorgées d’eau mais pas dans la même bouteille : une gorgée dans sa bouteille d’eau froide, une gorgée dans sa bouteille d’eau tiède.

  • Ne jamais se lever de son banc avant son adver­saire.

  • Ne jamais marcher sur les lignes

  • poser ses bouteilles d’eau au sol, d’une façon très précise pour qu’elles soient face au terrain.

Un sous-vête­ment porte-bonheur, un repas toujours iden­tique ou une chan­son que l’on écoute avant une échéance impor­tante sont autant de rituels qui soignent la confiance et le moral avant une compé­ti­tion. Même si son effet est tota­le­ment placebo, la super­sti­tion reste le seul dopant auto­risé, et permet de mieux gérer le stress.

Mais atten­tion à la dérive et aux manies qui pour­raient tour­ner à l’ob­ses­sion.

Si tu es perturbé parce que tu n’as pas la bonne chaus­sette sur ton pied gauche, il y a des ques­tions à se poser sur ta force mentale.

Donc atten­tion à ne pas fran­chir la limite entre un rituel posi­tif et une super­sti­tion obses­sion­nelle.

Ok ? t’as pigé ?

Alors file laver tes chaus­settes

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