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Courir quand il fait froid

Tu as déjà vu un bonhomme de neige courir ? Non ?… Et c’est juste­ment pour ça qu’il est gelé…
Alors c’est vrai que si tu regardes par la fenêtre, c’est pas très tentant… Mais faut y aller quand même, tu le sais bien… Et l’hi­ver a aussi son char­me… Sentir la neige cris­ser sous tes pas par exemple, ou cracher des glaçons…

Alors puisque tu es un runner et que tu veux quand même courir en hiver… voici quelques astuces de survie… (atten­tion, l’ordre est impor­tant et l’en­fonçage de portes ouvertes probable)

1. Lève-toi

Rappelle-toi que même quand c’est dur d’y aller, que même si tu ne veux pas, après quelques pas, tu te senti­ras à ta place là-bas, dehors, en train de courir. Alors commence par te lever…

2. Fais l’oi­gnon

Alors pour éviter de te retrou­ver givré (tous ceux qui vont te voir courir vont de toute façon consi­dé­rer que tu l’es), la meilleure stra­té­gie est la fameuse tech­nique de l’oi­gnon : empi­ler les couches. Mais atten­tion, si tu fais ça n’im­porte comment, ça va finir en sauna cette histoire, et si la nata­tion est un bon complé­ment au run, c’était pas le but aujour­d’hui.
Alors commence par une couche plutôt plaquée au corps, et respi­rante. Puis une 2ème couche pour la chaleur, et enfin une couche isolante (contre le vent, la pluie, la neige, les grif­fures d’ours blanc, etc.). Si tu es frileux tu peux rajou­ter une couche. Perso, je sors avec 4 couches… Mais la Suisse, c’est pas Miami...

3. Couvre tes bouts

Couvre le bout de tes bras, et le bout de tes jambes. Gants, chaus­settes et chaus­sures sont indis­pen­sa­bles… même si tu es ultra­mi­ni­ma­liste.
Pourquoi ? parce que les extré­mi­tés perdent en tempé­ra­ture bien plus vite que le reste du corps.
Et couvre toi aussi le cou. Pour ça le buff est un truc génial je trouve. Ca couvre le cou, tu peux le monter un peu sur le visage ou les oreilles lorsque le vent ou le froid sont trop piquants.
Et enfin, le bout à ne pas négli­ger du tout, c’est la tête. Donc met un bonnet, car un énorme pour­cen­tage de la chaleur corpo­relle s’éva­cue par la tête. Et en plus ça évitera que tes oreilles tombent vers le 7ème kil… (on te propose d’ailleure ce bonnet là, par exemple…)

4. Echauffe-toi

Primor­dial avant tout entraî­ne­ment, l’échauf­fe­ment l’est encore plus en hiver. Bon, j’avoue, je suis pas le roi de l’échauf­fe­ment, et je consi­dère comme échauf­fe­ment les 10 premières minutes de run… Et j’ai tort. Alors fais pas comme moi, échauffe toi un peu, à l’in­té­rieur par exemple, juste avant de partir (et vu que j’ai mauvaise conscience du coup, je l’ai fait aujour­d’hui, dans le bureau)… histoire de faire monter un peu la chaleur corpo­rel­le… Tu rédui­ras gran­de­ment le risque de bles­sure.

5. Sors.

Si, si. Allez, courage. T’es un runner ou pas ?

6. Cours

Si tu veux pas geler sur place, c’est une très bonne solu­tion.

7. Respire par le nez

Ca réchauffe légè­re­ment l’air avant qu’il n’ar­rive dans le corps, et ça évite de remplir tes poumons d’air trop froid. Alors essaie d’ins­pi­rer par le nez, et d’ex­pi­rer par la bouche… Mais fais gaffe si tu es enrhumé, cette tech­nique peut-être mortelle.

8. Mange

Quand tu manges, le corps produit de la chaleur, et les aliments produisent des calo­ries… Et le corps utilise ces calo­ries aussi pour te réchauf­fer, et va donc puiser dans ses réserves plus que d’ha­bi­tude. Alors mange, mais pas forcé­ment des raclettes, tarti­flettes, ou tarte tatin au sortir du four… Non, mais une barre de céréale ou éner­gé­tique à grigno­ter en cours de run te permet­tra de compen­ser la perte de calo­ries due au froid. Et t’évi­tera d’al­ler te battre avec des écureuils pour récu­pé­rer une noiset­te…

9. Cours encore

Sinon tu vas jamais rentrer au chaud…

10. Prends une douche

Bien chau­de… tu vas kiffer

PS : alter­na­tives quand il fait trop froid, va courir avec urbi­run à Séville, Lisbonne, Barce­lone, Rome, ou Miami

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